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Tout savoir sur les pièges photographique
- Julien Barraquand
- avril 14, 2016
Le piège photographique permet de photographier des sujets non perturbés par la présence humaine. Il est également utilisé dans le cadre de la recherche scientifique sur des animaux très discrets, permet le comptage des espèces d’une aire géographique donnée et a permis de découvrir de nouveaux animaux. Les pièges photographiques permettent également la sécurité des particuliers.
L’utilisation première des pièges photographiques consiste en une utilisation pour la chasse, l’observation animale et bien sûr la recherche scientifique. Sa grande mobilité, son autonomie et ses caractéristiques le rendant facilement utilisable en extérieur, de nombreux amoureux de la nature exploitent ce type d’appareil pour prendre des photos d’animaux mais d’autres applications dérivées existent également, notamment comme alternative plus discrète aux caméras de surveillance pour la prévention de vols dans des entrepôts, locaux ou maisons individuelles.
Le progrès ne cessant d’évoluer, les pièges photographiques ont vu leurs capacités augmentées et en plus de la fonction photo basique certains modèles sont dotés d’un système de prise de vidéo avec audio.
Sanglier pris en photo par un piège photographique
Pourquoi installer un piège photographique ?
Cette technique est intéressante pour mettre en évidence la présence d’espèces discrètes et nocturnes. On peut également utiliser les pièges photographiques pour relever des indices du passage d’un animal qu’on a déjà identifiés. Dans ce cas, la photo/vidéo n’est pas utile pour l’identification de l’espèce, mais peut apporter des informations sur le nombre d’individus ou encore sur la reproduction
Quel appareil choisir ?
Chaque modèle de piège photographique possède ses points forts et ses points faibles. Le prix des appareils varie beaucoup selon les modèles et leurs caractéristiques techniques. Rien ne remplace les conseils d’un vendeur spécialisé et compétent qui vous recommandera un appareil adapté à vos besoins et à votre budget. Voici quelques critères de base à connaître avant d’acquérir un appareil :
-Mode vidéo ou non
Certains appareils possèdent un mode vidéo. Ceci peut s’avérer particulièrement intéressant pour mieux observer le comportement d’une espèce ou simplement pour identifier une espèce lorsque la photo ne suffit pas : par exemple fouine et martre sont souvent difficiles à identifier sur une seule photo prise sous un mauvais angle.
Flash couleur ou infra-rouge
Il existe deux grandes catégories d’appareils pour la prise de vue nocturne : les appareils avec flash lumineux (photos couleurs de nuit) et les appareils à leds (photos monochromes de nuit). Les appareils à flash lumineux ont l’avantage de produire des photos couleur qui peuvent s’avérer utiles pour l’identification. Mais ils ne permettent pas de réaliser des vidéos nocturnes. De plus, le flash peut faire repérer l’appareil : il ne faut donc pas placer ce type de pièges à proximité de lieux où des humains pourraient venir le dérober.
Les appareils à leds
Les leds noirs : Pour que vos clichés soient réalisables, même de nuit, l’éclairage invisible est assuré par des leds dites « noires » afin d’obtenir des images nocturnes. Les leds noires ont donc la particularité d’éclairer la zone se trouvant devant le piège photographique, mais ne dégagent aucune luminosité, ce qui les rend donc invisibles pour les humains et animaux. Le seul point négatif des leds invisibles est leur portée, légèrement moins performante que les leds rouges que nous allons détailler ci-dessous.
Les leds rouges le second type d’éclairage dit ‘’ à leds rouges ‘’ permettent d’éclairer légèrement la zone surveillée. Les modèles équipés de leds rouges sont donc conseillés pour observer la faune qui ne serait pas effrayée par la lueur rouge. Au contraire, elles sont déconseillées pour une utilisation de surveillance ; la lumière rouge attirerait le regard du cambrioleur et pourrait donc révéler le piège photographique.
Le temps de déclenchement
Ce critère est très important. Il peut varier de quelques dixièmes de seconde à plus d’une seconde selon les modèles. Pour un piégeage en coulée (animaux en mouvement), il est important d’avoir un court temps de déclenchement.
Où poser l’appareil ?
Pour inventorier la faune d’un site donné (une forêt, un vallon, une rivière…), il convient de poser le piège-photo sur un lieu de passage très fréquenté par les animaux, tels que des coulées dans la végétation, des sentes forestières, un col en montagne, des banquettes sous les ponts ou les ponts eux-mêmes. Un point d’eau peu fréquenté par l’homme peut aussi être un choix payant, car souvent très fréquentés par la faune.
Lorsqu’il y a des sentiers humains, tous les moyens et grands mammifères les empruntent à un moment ou à un autre, et parfois très souvent, si bien que les chemins peuvent être les endroits les plus efficaces pour les pièges photographiques mais l’inconvénient principal est bien sûr le risque de vol ou de vandalisme des appareils. L’idéal est un sentier ou tout lieu de passage non fréquenté par les humains.
Support de fixation d’un piège photographique
Comment les installer et les utiliser ?
– Distance au passage des animaux
Les fabricants proposent des appareils dont la distance de déclenchement est de plus en plus importante (15 m et plus). Toutefois, dans bien des cas, il vous sera quasiment impossible de déterminer sur image l’espèce qui passe à cette distance, surtout si elle est de taille modeste. Une distance de l’ordre de 5 mètres peut suffire.
– Angle de prise de vue
Si l’appareil est placé sur un site de passage des animaux (coulée, sente, chemin…), il est important de le positionner légèrement de biais par rapport à l’axe de passage des animaux, pour éviter que l’animal ne soit hors cadre lors du déclenchement.
Pour éviter les prises de vue intempestives, il est également important de bien dégager l’axe de prise de vue de toutes herbes ou branchages qui pourraient déclencher des images par leur simple mouvement.
– Support et hauteur
L’appareil doit être posé sur un support solide le plus immobile possible, habituellement un tronc d’arbre mais pas un arbrisseau qui peut bouger légèrement dans le vent. La hauteur d’installation de votre appareil dépend de la distance par rapport au passage des animaux.
– Test
Avant de laisser définitivement votre appareil, faites un maximum de tests in situ, pour vérifier que l’angle et la hauteur sont bons. Il n’y a rien de plus rageant que de retourner après une semaine ou deux sur son piège-photo et se rendre compte qu’aucune photo n’a été prise car l’angle ou la hauteur n’étaient pas les bons !
– Camouflage et protection
Pour qui s’est déjà fait voler un appareil, le camouflage de son appareil est important. Tous les éléments du paysage peuvent être utilisés pour dissimuler au mieux son appareil (branchages…). La pose d’un boîtier de protection et d’un cadenas diminuent ce risque mais il existe toujours.
Caisson de protection
Les différents types de pièges photographiques
L’appareil photo se déclenche automatiquement selon divers procédés :
Les pièges photographiques sont tous équipés d’un détecteur de mouvement couplé à un détecteur infrarouge. A savoir que ce sont les deux éléments qui sont en permanence activés afin de réveiller l’ensemble des autres fonctions (caméra et éclairages).
Il peut être muni d’un capteur de contact. L’animal touche le capteur et déclenche la photographie. Un type similaire est le capteur de vibrations, qui capte les vibrations et qui est plus souvent utilisé pour de gros animaux.
Il peut être muni d’un capteur photosensible : c’est alors l’ombre du sujet qui déclenche l’appareil.
Il peut utiliser une barrière infrarouge ou laser : lorsque l’animal traverse cette barrière, la photo est prise. Des modèles très précis permettent une triangulation pour déclencher l’appareil photo lorsque le sujet est au centre du cadre2.
D’autres modèles sont équipés de trois capteurs latéraux ultra-sensibles permettant un déclenchement ultra-rapide et un angle de vue plus large.
L’envoi de MMS GSM ou GPRS
Pour une utilisation de surveillance, il peut être très appréciable de recevoir les photos prises par le piège photographique directement sur mobile ou par mail. Pour cela, il faut équiper le piège photo d’une carte SIM similaire à celles que l’on trouve dans les mobiles. Il vous suffit de souscrire à un forfait auprès d’un opérateur téléphonique qui, en fonction de votre utilisation, se limitera aux MMS illimités ou inclura la DATA (50Mo suffisent) si vous souhaitez recevoir des e-mails.
Les photos envoyées par MMS sont compressées afin de ne pas être trop volumineuses mais toutes conservées en haute définition sur la carte SD. Il faut donc paramétrer votre piège photo afin de rentrer jusqu’à 4 adresses mails ou 4 numéros de téléphone. Nous vous conseillons de réaliser ces réglages depuis le piège, ce qui est beaucoup plus facile que le paramétrage à distance depuis un mobile. Pour les MMS, toutes les photos ne sont pas forcément envoyées car le module GSM n’est pas aussi rapide que le déclenchement des photos. En d’autres termes, si vous paramétrez votre piège photographique sur un déclenchement toutes les 2 secondes, le module GSM n’aura pas le temps d’envoyer chacune des photos par MMS. Mais vous retrouverez bien évidemment l’ensemble de vos photos sur la carte SD.
Autre atout du module GSM ou GPRS est le fait de pouvoir commander à distance votre piège photographique. Vous pouvez donc déclencher des clichés à distance afin de réaliser, par exemple, un test de votre piège.
L’autonomie et l’étanchéité
Les pièges photographiques les plus performants atteignent une autonomie d’un an, qui peut se réduire à 1 à 3 mois si votre équipement est équipé d’un module GSM ou GPRS. En effet, ce module est très gourmand en énergie et réduit sensiblement l’autonomie du piège photographique. Tous les pièges photos sont étanches face aux intempéries et à la rosée du matin mais ne sont pas étanches en cas d’immersion complète.
Alimentation externe
Pour prolonger l’autonomie de votre piège, vous pouvez opter pour une alimentation externe. Pour les installations proches d’une source d’alimentation électrique, vous pouvez donc choisir un adaptateur secteur. Pour les installations se trouvant dans la nature, vous pouvez opter pour un panneau solaire qui rechargera votre piège photographique.
Carte SD
Comme nous l’avons déjà vu précédemment, une carte SD est obligatoire pour faire fonctionner un piège photographique, sans elle, il ne s’allumera jamais. Pour les modèles ne disposant pas de GSM ou GPRS, si vous souhaitez récupérer les clichés, il sera nécessaire de faire un roulement avec deux cartes SD afin de disposer en permanence d’une carte SD dans le piège photographique.
Notre sélection :
Le piège photographique Num’Axes SL1008
Le pack piège photographique avec son antivol, son cables, ses piles et une carte SD !
Voilà, vous voilà fin prêt pour l’achat ou la mise en service de votre piège photographique !
Vous pouvez retrouver toute notre gamme de pièges photographiques à cette adresse : https://boutique.naturactionsport.fr/fr/262-pieges-photographiques
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