La viande de gibier à l’honneur : avantages, défis et impact sur l’avenir de l’alimentation
Augmentation des actes anti-chasse.
- Grégoire Porte Rédaction et Communication
- novembre 23, 2020
Cela fait des années que les anti-chasse multiplient les actes de dégradation de matériel appartenant aux chasseurs. Cette recrudescence se manifeste par des incendies de cabane, des menaces physiques, des dégradations. Face à de tels agissements le monde rural et les chasseurs ressentent un sentiment de ras-le-bol.
Ras le bol des chasseurs
Le monde cynégétique est attaqué. Ces dernières années, les chasseurs ont fait face à des actes radicaux à leur encontre. Le dernier en date ? C’était vendredi ! A Lavans-Quingey, les gendarmes sont appelés afin de venir constater une cabane de chasse, ravagée par les flammes. Dans ce lieu autrefois fait pour la convivialité, pas de gaz, pas d’électricité pouvant privilégier une piste d’incendie accidentel. Pour les chasseurs il n’y a aucun doute, ils sont victimes d’un acte criminel.
« Il s’agit de la neuvième cabane de chasse incendiée depuis le mois de janvier »
Le président des chasseurs du Doubs Jean-Maurice Bouillon explique dans l’Est Républicain qu’il s’agit de la » neuvième cabane de chasse incendiée depuis le mois de janvier « , avant d’ajouter » Ce week-end, j’ai encore eu des images de mirador détruits à la tronçonneuse. Nous avons eu également des clous plantés sous les observatoires Quand un chasseur grimpe sur l’échelle, il se le plante dans le pied et se blesse. «
Clous, miradors détruits, incendies, les chasseurs ne comprennent pas
Ces actes qui s’accumulent « agacent » le monde de la chasse. Au delà des attaques matérielles les chasseurs subissent des agressions verbales, voir physiques. « Quelquefois vous êtes simplement assis dans la forêt. Vous dites bonjour à des gens et vous vous faites insulter gratuitement », précise le président des chasseurs du Doubs. « J’ai des chasseurs qui ne savent plus quoi répondre, qui ne comprennent pas cet acharnement à leur égard. Certains licenciés me disent : on ne dit plus à nos amis ou au travail que l’on chasse ». Pour Jean-Maurice, « C’est la ruralité qui est mise à mal ».
« Il y a une intolérance autour de notre monde. C’est le boucher qui se fait insulter, le coq que l’on ne supporte plus. Il y a une tyrannie des minorités qui cherchent à imposer sa vision du monde aux autres. C’est insupportable »
Suite à l’acte criminel de ce jeudi, les associations ont déposé une plainte. Une enquête est menée par la gendarmerie afin de trouver on l’espère les auteurs de cet acte odieux.
ANNONCES
Les dernières actualités
ANNONCES
ANNONCES