La viande de gibier à l’honneur : avantages, défis et impact sur l’avenir de l’alimentation
Comment éviter les collisions avec la faune sauvage.
- Grégoire Porte Rédaction et Communication
- octobre 11, 2020
Dans le département du Tarn lundi matin, une conductrice a été blessée lors d’une collision avec des sangliers. Nous le savons, les populations de sangliers sont croissantes ce qui augmente, d’année en année, les accidents de la route avec la faune sauvage. Le conseil si vous en croisez un ?
Freiner et ne pas dévier de trajectoire
Une collision peut donc arriver à tous. Et cela est plus fréquent qu’on ne le croit. Comment faut-il réagir si l’on croise un animal sur notre route ? Grégor Raymondis directeur du circuit d’Albi explique la ligne de conduite à avoir en plus de garder son calme » La meilleure attitude est de garder le volant droit et de freiner le plus fort possible. Il faut baisser la vitesse au plus vite. Et faire confiance au véhicule. Et tant pis, quitte à rencontrer un obstacle, le faire avec le volant droit pour ne pas partir dans le décor. «
Les collisions de plus en plus nombreuses
Ces accidents sont récurrents. Sur l’A68, selon les chiffres de la fédération départementale des chasseurs du Tarn, l’année dernière il y aurait eu une dizaine de collision avec les sangliers. Pourtant, chaque année, pas moins de 300 000 euros sont investis dans la sécurisation de ce tronçon de route afin de limiter et même empêcher le passage des animaux sauvages. Ce programme de sécurisation a vu le jour il y a 6 ans, aujourd’hui il reste seulement quelques zones encore non sécurisées.
Le sanglier, une croissance des populations exceptionnelle
L’espèce voit sa population augmenter partout en France. La raison ? Le changement climatique, le dérèglement de la reproduction et une alimentation omniprésente. Dans la zone Midi-Pyrénées, l’augmentation la plus forte a été notée dans le Gers, ou encore les Hautes-Pyrénées. Mais le président de la fédération de la chasse du Tarn, David Eymard, prévient sur France Bleu » Il y a des zones plus larges qui sont en broussailles autour des infrastructures routières où les sangliers se développent. Mais c’est aussi le cas dans les zones périurbaines. Là où l’habitat est un peu lâche. Cela a été le cas autour de Castres, notamment autour du golf. Mais on se rend compte que partout où il y a des zones qui s’enffrichent, elles deviennent des zones potentiellement favorables pour les animaux sauvages. »
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