La bataille de l’image a été gagnée ce soir là.

« On est en direct », la nouvelle émission de Laurent Ruquier posait samedi dernier la question suivante : la chasse est-elle une activité essentielle ?

Bien entendu, la recherche d’audimat et de buzz impose un plateau partagé entre pro et anti-chasse. Du côté anti, nous avions l’inénarrable tovaritch Broniszewski, une membre du parti animaliste ( si si ça existe…), Muriel Fusil et le porte- parole de l’ASPAS, Marc Giraud.

Quant aux pro-chasse, surprise ! Trois jeunes dont une jeune femme ! Rien du cliché habituel à propos du chasseur.

Mais où est passée la caricature que font de nous nos opposants ? Ils vont finir par y perdre leur latin et surtout leur argument principal puisqu’à défaut de nous opposer des éléments cohérents, ils ne nous attaquent globalement que sur cet aspect. On est à la limite de la discrimination…

Tout d’abord, Johanna Clermont, influenceuse célèbre qui n’a pas peur de défendre sa passion comme on l’a vu cet été lors de la campagne de publicité dans le métro pour Zone 300 (« Chassez vos préjugés »)  puis, Paul Ponsar, fondateur de Journée de chasse et enfin Matthieu Payet Godel, veneur, tous les trois ont moins de 30 ans, tous les trois sont de dynamiques entrepreneurs, deux dans le domaine de la chasse et le troisième dans la pâtisserie. Nous sommes vraiment loin de l’étiquette que voudraient nous coller nos opposants.

Les deux chasseurs à tir n’ont pas 60 ans à eux deux. Le veneur censé être un aristocrate vieillissant est en fait un jeune pâtissier. Rien ne correspond, ni l’âge, ni les clichés sociaux, ni le poids…

S’il n’y a qu’une chose à retenir de cette émission, c’est que la bataille de l’image a été gagnée ce soir là. La jeunesse, le dynamisme et la modernité étaient du côté de la chasse et l’homme bedonnant de plus de 50 ans était le porte parole des anti chasse. Bien joué les jeunes !