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La chasse en chiffres

Chasseurs

Depuis quelques jours, la chasse est de nouveau attaquée par ses opposants, mais aussi par quelques politiques. Cependant, cela se passe sur un nouveau terrain, l’économie. Médias, opposants et non informés affirment à tort que les subventions aux chasseurs, sont passées de 27 000 à plusieurs millions d’euros. Cela est faux. Rappelons aussi que les chasseurs, avec les pêcheurs, sont aujourd’hui les seuls usagers de la nature à être taxés.

La filière chasse rapporte gros

Si certains veulent aujourd’hui attaquer la chasse par le biais des chiffres, il est important qu’ils les connaissent et qu’ils puissent s’en servir réellement. Annoncer des chiffres sans en connaître la provenance est tout simplement une faute professionnelle. La filière chasse est importante et engendre chaque année énormément d’argent. En effet, elle génère chaque année près de 4 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Contribuant ainsi à un apport de 2,3 milliards d’euros de valeur ajoutée à l’économie nationale (PIB). Le monde cynégétique emploie. Ainsi, la chasse représente en France près de 28 000 emplois permanents. En quelques mots, la chasse est une réelle économie et fait vivre de nombreuses personnes. Chaque saison, le chasseur contribue directement à la richesse nationale en déboursant en moyenne 1 118 euros.

Lire aussi : La grande étude de la chasse

Dans une interview de 2020, Willy Schraen déclarait. « L’impact de la chasse sur la nature, lorsqu’on a posé le fusil, c’est quoi ? Il n’y a pas 1 écologiste qui peut le revendiquer : ce sont 3 milliards d’euros écosystémiques, c’est-à-dire que la main du chasseur en dehors du moment où il est à la chasse est primordiale, notamment pour la biodiversité. Qui s’occupe des zones humides ? Qui plante les arbres et les haies ? Qui comptent les insectes ? Qui est-ce qui fait tout ça ? Ce sont nous, les chasseurs. On a des missions de services publics confiées par l’Etat pour faire tout ça et c’était le cas bien avant le Président Emmanuel Macron alors NON, on ne peut pas dire que les chasseurs n’ont pas leur place dans la ruralité et dans le biodiversité ». Ainsi, on le constate facilement, l’impact économique, social et environnemental de la filière cynégétique française est très fort.

Pas de cadeau pour les chasseurs

Rappelons aussi qu’Emmanuel Macron n’a pas fait de cadeau aux chasseurs durant ses années de mandat. En effet, depuis la réforme, 50 % des chasseurs optent pour une validation nationale contre 10 % auparavant. Comme plus de chasseurs valident leur permis national, plus d’argent va à la FNC, c’est aussi simple. Sur ce permis national, la FNC encaisse 50 euros, si on fait le calcul cela rapporte 20 millions d’euros par an supplémentaire. C’est donc évident, les finances de la fédération nationale des chasseurs, augmentent.

Sur ce permis de chasse que chaque passionné valide, l’État prélève 9 euros, au titre d’une taxe d’État et récupère 46 euros en plus, au nom de la redevance cynégétique. Concrètement, nous sommes taxés 55 euros pour être dans la nature. Enfin, rappelons que les subventions ne sont pas nouvelles. Il s’agit en effet de transferts de compétences des services de l’État vers les fédérations de chasse. Nous accuser de profiteur est donc mensonger. Nous sommes aujourd’hui les seuls usagers de la nature à être taxés. Notre apport économique, social et environnemental est incomparable. A bon entendeur.

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