La Hollande ré-autorise le gazage des oies.

En France, la chasse de l’oie ferme le 31 janvier. Oiseau en pleine expansion, l’oie commet, énormément de dégâts dans les pays du nord où elle hiverne. Le monde cynégétique demande chaque année la possibilité de chasser cet oiseaux. Cette demande est chaque année balayée, malgré des rapports scientifiques et une chasse responsable.

Le Conseil d’État Hollandais autorise le gazage

Chaque année des milliers d’oies sont tuées de manière immonde. Ainsi, dans la région de Rotterdam, aux Pays-Bas, le conseil d’État a accepté la destruction, par gazage, des oies sur son territoire. Ainsi cette autorisation permet de détruire en masse les individus sur place afin de « limiter » les dégâts qu’elles engendrent.

Face à une telle situation de nombreuses association environnementales locales ont lancé une procédure contre cette méthode. L’année passée, le tribunal leur avait donné raison, rendant même la chasse de l’oie impossible dans la région. Mais cette année, c’est tout autre chose, puisque le Conseil d’État a fait appel de cette décision.

« Il n’y a pas d’autre solution pour les nuisances causées par les oiseaux au trafic aérien et aux agriculteurs ».

A compter d’aujourd’hui et ce, jusqu’à fin juillet, les autorités pourront capturer les oies à l’aide de filets et autres cages afin de regrouper un maximum d’individus et les gazer au CO2.

En France rien ne bouge.

Cette année la chasse à l’oie est encore impossible. Engluée dans une politique de « je campe sur les décisions de l’époque » la France continue d’être mauvaise élève en matière de gestion de la faune. Voici la réponse de la secrétaire d’État, Bérangère Abba. Vous remarquerez le jargon bureaucratique qui sert à masquer le manque d’argument de notre ministère de tutelle.

Ces oiseaux migrateurs passent par la France. Cependant les politiques estiment qu’il ne s’agit pas des mêmes oiseaux et contredisent par n’importe quel moyen les données scientifiques et cynégétiques. Ouvrir la chasse de cet oiseau au moment de sa remonté permettrait à bon nombre de chasseurs de profiter de leur passion (prélever, préparer, consommer) et surtout de limiter les individus gazés. Si les idéaux écologiques promeuvent l’abattage de masse à l’aide de CO2, il faut rapidement se remettre en question. Chasser est un moyen éthique et écologique de réguler et limiter les dégâts.