L’Assemblée Nationale vote l’arrêt des colliers de dressage pour chiens et chats

Vous ne rêvez pas ! Les députés ont vôté ce lundi 16 janvier au soir. Ils ont adopté en première lecture à la quasi-unanimité (111 voix pour, 5 contre) la fin de la vente et de l’utilisation de colliers électriques ou étrangleurs. Pour cause, leurs soi-disant effets délétères pour les animaux.

En cas de transgression des règles, leur utilisation est passible d’une amende. Celle-ci peut aller de 750 euros jusqu’à 3 750 euros en cas de récidive, que ce soit pour les particuliers ou pour les professionnels.

Le texte avait déjà reçu l’approbation de l’ensemble des groupes politiques de l’Assemblée nationale. Et ce le 10 janvier, en Commission des affaires économiques.  Le Ministre de l’Agriculture Marc Fesneau a salué le vote quasi unanime de la proposition de loi pour interdire les colliers dits de « dressage », électriques, étrangleurs et à pointes sur les chiens et les chats. Le motif étant des souffrances qu’ils provoqueraient aux animaux.

Corinne Vignon, députée de Haute-Garonne, a quant à elle dénoncé à la tribune les « lésions physiques et psychiques » que causent aux animaux ces colliers « pas efficaces et contre-productifs » selon elle.

#PPLColliers🎥
Cette proposition de loi est une avancée pour le bien être animal mais également pour la santé publique💬

📰Conférence de presse pour annoncer les principes du texte débattu aujourd’hui à l’@AssembleeNat pic.twitter.com/6tAYLAAXmY

— Corinne Vignon (@CorinneVignon) January 16, 2023

Quels sont ces types de colliers ?

Ce genre de colliers se trouve à tous les prix. Cela peut aller d’une cinquantaine à plusieurs centaines d’euros, en vente dans des grandes enseignes d’animalerie ou d’articles de sport. Colliers à pointes, étrangleurs ou électriques sont des dispositifs dits « de dressage » vendus à des propriétaires de chiens (ou chats) dans le but de dresser leur animal que ce soit dans le cadre de la chasse (créancer, rapport etc…), le dressage ou bien tout simplement d’éviter les fugues.

Cependant, il est vrai que nous pouvons remarquer des maltraitances, avec les colliers à pointes, sur des chiens type molosses, qui n’ont bien évidemment rien à voir avec les chasseurs. Cette proposition de loi mériterait peut-être une analyse plus approfondie des méthodes d’utilisation de ces colliers afin de démontrer la véracité des effets néfastes nommés ou cités ci-dessus.