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Le loup sème la pagaille en Lozère
- Grégoire Porte Rédaction et Communication
- août 5, 2021
Les éleveurs le redoutent et tentent de se faire entendre à propos des dégâts qu’il commet. En Lozère, pour la deuxième fois de la semaine, le loup a attaqué un élevage de la commune d’Estables. Malgré tous les moyens mis en œuvre, ces attaques à répétitions remettent en cause les moyens de défense actuels.
Deux attaques en quelques jours
C’est une situation d’urgence en Lozère. Face aux attaques des loups, une réunion entre la directrice adjointe de la Direction Départementale des Territoires de la Lozère et la Coordination Rurale 48 a été organisée. En effet, un élevage de la commune d’Estables a été attaqué deux fois en moins d’une semaine. Face à telle situation, la coordination rurale réclame des mesures adéquates et à la hauteur, c’est-à-dire, un tir de défense renforcé. Actuellement, et cela depuis 2016, le département a comme moyen de défense face au prédateur des tirs de défense simple. La situation d’aujourd’hui prouve que cela n’est pas suffisant. Le prédateur a causé la mort de 14 brebis en une semaine, ce qui explique la demande de la coordination rurale.
Les tirs, en attente de l’arrêté
Même s’il y a un doute, le loup reste le suspect numéro 1 au vu des autopsies réalisées par l’office français de la biodiversité. Il faut cependant attendre l’approbation du préfet de la Région afin de savoir si la préfecture de Lozère sera autorisée à prendre un arrêté qui autorisera le tir du loup soit par des agents de l’OFB, soit par des louvetiers, soit par des chasseurs.
Face à la situation et en attendant des mesures en adéquation avec les attentes, Alain Pouget, président de la coordination rurale de Lozère et d’Occitanie annonce « l’éleveur gardera sa centaine de brebis à la bergerie alors que d’habitude à cette période, le troupeau est en estive. Nous demandons donc une prise en charge financière, sur les fonds propres de la préfecture, du surcoût pour l’éleveur. Car garder les bêtes enfermées signifie qu’il faut entamer les réserves de fourrage prévues pour l’hiver pour les nourrir. »
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