Loup, douze meutes recensées dans le Var

En France, l’espèce loup fait l’objet d’un suivi annuel, afin de recenser les populations ainsi que les meutes sur le territoire. Le responsable de cette organisation, concernant les suivis est l’office français de la biodiversité. Il recueille et analyse, les données récoltées et publie régulièrement les résultats. Ces suivis sont mis en place depuis la première observation, datant de 1992. Dans le Var, la présence de meutes n’est plus à démontrer. Ces meutes mettent à mal le modèle d’élevage pastoral à cause des attaques continuelles qui ont lieu.

Douze meutes et de nombreuses attaques

Ces derniers temps, les attaques de loups s’intensifient dans le Var. Les professionnels sont excédés, notamment dans le Haut-Var. Cinq ovins ont été tués le 21 novembre à Canjuers et vingt-cinq brebis le 8 décembre à Signes.

Varmatin.com communique sur la répartition du loup dans le département suite aux suivis des autorités :

• Trois meutes sont installées dans le camp militaire de Canjuers;
• Quatre meutes dans le secteur périphérique de Canjuers, dont une se situe à cheval sur les Alpes-Maritimes;
• Trois meutes dans le nord-ouest du département, dont deux à cheval sur les Bouches-du-Rhône;
• Une meute et une zone de présence permanente (un loup solitaire) dans le massif de la Sainte-Baume;
• Une meute dans le massif des Maures;
• Une nouvelle zone de présence permanente dite « Bessillon » dans le secteur de Brignoles.

De nombreux dégâts…

Durant l’année 2019, ce sont 389 attaques comptabilisées dans le département faisant ainsi 1.323 victimes (405 attaques et 1.270 victimes en 2018). En 2020, le bilan fait état de 330 attaques, pour 987 victime, faisant observer une baisse de 17%. Cependant il est important de relever que ces chiffres sont les derniers communiqués depuis le 30 novembre.

La préfecture du Var souligne  » il convient de rester prudent, dans la mesure où l’on observe une accentuation marquée du nombre d’attaques depuis trois semaines « .

Le loup est en plein expansion. Ci-dessous, la répartition de l’espèce en France d’après l’OFB.De plus, sur ce lien, vous pourrez constater l’évolution des attaques concernant l’espèce sur l’ensemble des régions françaises. Est-il concevable de laisser le prédateur proliférer de la sorte ? Quels impacts, sa présence aura sur le long terme ? On peut déjà constater la baisse de certaines populations d’ongulés dans l’Isère, la Drôme etc… L’animal n’y est pas pour rien. A suivre…