Loup échappé d’un refuge, attaques incessantes

Dans les Deux-Sèvres, trois loup échappés d’un refuge continuent de semer la terreur chez les éleveurs. Cela fait deux attaques constatées en moins de deux semaines après que les animaux se soient échappés du refuge de Frontenay-Rohan.

Des loups de captivité sèment la terreur.

Ils sèment la terreur chez les éleveurs d’ovins. Oui, il s’agit bien du « méchant loup » de nos contes et pas du « gentil loup » des adeptes du ré-ensauvagement. Selon le quotidien Sud-Ouest, «quatre brebis ont été égorgées, deux autres se sont noyées après un mouvement de panique, et plusieurs ont été blessées.», dans la nuit du 29 au 30 novembre. Ces attaques sont le fruit des deux loups restants, le troisième à lui été percuté mortellement le 18 novembre par un véhicule.

Le canidé serait activement recherché par l’Office Français de la Biodiversité… Le conditionnel est de mise car on peut commencer à douter de la motivation réelle de cet organisme à localiser et neutraliser ces animaux.

Les canidés abattus si …

La Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) en Charente-Maritime a demandé aux «pouvoirs publics de prendre leurs responsabilités.» Certes le loup est une espèce protégée en France, cependant ces animaux sont nés en captivité, ils sont issus d’un élevage. Ils peuvent donc être abattus si cela est nécessaire. «On ne considère pas qu’on les récupérera vivants quoi qu’il arrive», a expliqué à France Bleu le directeur de cabinet de la préfecture des Deux-Sèvres. «C’est une hypothèse qui est posée par la procédure du plan loup. Au bout d’un certain délai, en cas d’événement, le tir autre que défensif est envisagé.»

Affaire à suivre…