La viande de gibier à l’honneur : avantages, défis et impact sur l’avenir de l’alimentation
Un chasseur attaqué par un ours se défend en lui tirant dessus
- Grégoire Porte Rédaction et Communication
- novembre 22, 2021
Un chasseur de 70 ans, s’est fait attaquer par un ours lors d’une battue aux sangliers. Grièvement blessé par l’ours, l’homme s’est défendu en lui tirant dessus à deux reprises. Le chasseur a été héliporté vers l’hôpital de Foix puis transféré au CHU de Toulouse. Retour sur cette attaque, qui n’est pas à banaliser.
Blessé par l’ours au niveau de l’artère fémorale
Samedi après-midi, alors qu’il chassait le sanglier sur sa commune, un homme a été mordu par un ours. Selon les sources, il s’agissait d’une femelle, accompagnée de ses deux petits. Gravement blessé par l’animal au niveau de la jambe, la vie de l’homme était en jeu. En effet, la blessure se situe au niveau de l’artère fémorale. Pour se sortir de cette attaque et se défendre, l’homme a tiré à deux reprises sur l’ourse. Celle-ci a été retrouvée morte à quelques mètres du lieu de l’attaque où le chasseur a été secouru. Une enquête judiciaire est ouverte pour élucider les circonstances de cet accident, indique la préfecture de l’Ariège. « Ce qui devait arriver est finalement arrivé. Cela ne m’étonne pas. Ils s’approchent de plus en plus car il n’y a plus rien à manger dans les montagnes. Il lui a tiré dessus seulement pour se défendre« , ajoute le chasseur.
« J’étais un peu plus loin, je n’ai pas vu ce qui arrivait, mais j’ai entendu l’appel à la radio. L’ours l’a attaqué et lui a attrapé la jambe, il lui a arraché le mollet et l’a blessé à l’autre jambe aussi. Une personne a réussi à stopper l’hémorragie jusqu’à l’arrivée des secours », témoigne l’un des chasseurs présent à la battue. C’est le peloton de gendarmerie de haute montagne qui est intervenu pour secourir le chasseur.
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Une cohabitation de plus en plus compliquée
En France, il y aurait 64 ours dont 16 jeunes. Même si ce chiffre semble faible, il est suffisamment important pour générer de graves problèmes. En effet, la cohabitation entre les habitants, les usagers de la nature et les ours est de plus en plus compliquée. Les attaques sur le bétail sont en augmentation constante. Pour la présidente du conseil départementale de l’Ariège, « C’est vraiment ce que l’on redoutait. Aujourd’hui, on voit bien que la cohabitation, c’est compliqué ». Toujours selon Christine Tequi, « la présence accrue des ours qui se reproduisent » est un danger. Dans le secteur du massif du Couserans, il y aurait actuellement une quarantaine de plantigrades. Une population qui ne cesse d’augmenter et qui engendre aujourd’hui des problèmes de sécurité.
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