La viande de gibier à l’honneur : avantages, défis et impact sur l’avenir de l’alimentation
[Vidéo] Un chasseur jugé pour la mort d’un promeneur
- Grégoire Porte Rédaction et Communication
- mai 23, 2022
En 2019, alors qu’il ramassait des champignons, Franck Jarry, 77 ans, a été foudroyé par la balle d’un chasseur. Ce dernier croyait tirer un sanglier. Jeudi, le procès du tireur s’est ouvert.
Un chasseur irresponsable
Les efforts de l’État, de ses établissements publics et des fédérations de chasseurs ont permis une constante diminution de l’accidentologie depuis plus de 20 ans. En effet, grâce à l’évolution du permis de chasser, des formations, des actions de sensibilisation et de la réglementation, on recense environ 80 accidents ces dernières années. Dont 7 accidents mortels. Si le risque zéro n’existe pas les instances cynégétiques tentent de s’en approcher.
Confondu avec un sanglier, un cueilleur de champignon, en 2019 s’est fait tuer par un chasseur. Le procès de l’homme s’est ouvert jeudi et les attentes sont grandes. Comment peut-on tirer sans identifier ? Les grandes causes des accidents sont souvent les mêmes. Non respect de l’angle des 30°; tirer sans identifier ; les tirs en directions d’une route ou d’une habitation et enfin l’auto-accident. Si l’axe sécurité est l’enjeu du permis de chasser, la formation du chasseur l’est aussi. Ainsi, il est obligatoire de réaliser la formation décennale pour réactualiser ses connaissances et compétences.
Lire aussi : La sécurité à la chasse
Le film du procès
Sur le même sujet :
ANNONCES
Les dernières actualités
ANNONCES
ANNONCES