450 Visons libérés par les antispécistes, l’ONCFS fait le point.

Il y a quelques mois, les antispécistes avaient délibérément ouvert la cage de 450 Visons d’Amériques en Haute-Saône à Montarlot-les-Rioz. Cette espèce est extrêmement invasive, de plus, son régime alimentaire ; carnivore opportuniste, pourrait mettre à mal de nombreuses espèces présentes localement .

Rapport ONCFS :

Vison d’Amérique : 450 animaux échappés d’élevage en Haute-Saône

Fin mars, un acte de malveillance est survenu dans un élevage de visons d’Amérique à Montarlot-les-Rioz, en Haute-Saône. Selon l’éleveur, près de 450 animaux de pelage bleu saphir, en quasi-totalité des femelles gestantes, ont été libérés.

Sitôt l’acte de malveillance connu, des opérations de captures ont été mises en place sous l’égide de la DDT 70 et de l’ONCFS, avec l’appui de l’éleveur, des lieutenants de louveterie et des associations de piégeurs. Toutes les cages-pièges mobilisables ont été déployées autour de l’élevage.

Les femelles étant gestantes, le risque principal est que les individus échappés créent une population sauvage dans un département où l’espèce n’est pour l’instant pas présente.
Le vison d’Amérique est un carnivore opportuniste, pouvant représenter une menace pour des proies aux populations fragilisées. Qualifié d’espèce exotique envahissante, il peut également entrer en concurrence avec des espèces locales comme le vison d’Europe.

La configuration du réseau hydrographique local a favorisé leur dispersion en donnant accès à des sous-affluents, avec des observations réalisées jusqu’à 30 km de l’élevage (principalement en Haute-Saône, mais également dans le département du Doubs).

La mobilisation se poursuit actuellement sur le terrain afin de rechercher et capturer les individus qui seraient encore présents dans la nature. Après plus 3 mois de recherches, il resterait une trentaine de visons de pelage bleu saphir dans la nature, les autres individus ayant été capturés et restitués à leur propriétaire.

En parallèle, une sensibilisation sur l’espèce et la problématique locale a également été effectuée par l’ONCFS auprès des gardes particuliers et des piégeurs de Haute-Saône lors de leurs assemblées générales respectives en juin dernier.