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A Saint-Omer le procureur requiert de la prison ferme et du sursis.

Le procureur du tribunal de Saint-Omer a requis une peine de prison ferme et 7 peines de prison avec sursis à l’encontre des huit personnes jugées pour avoir menacé de mort le président de la fédération nationale des chasseurs, Willy Schraen.

Aucun des prévenus n’était présent à l’audience, leurs avocats réclament la relaxe arguant du fait que leurs clients auraient agi « par bêtise ».

Bêtise ? Le mot est faible, d’autres nous viennent immédiatement à l’esprit mais la bêtise si forte soit-elle n’altère pas le jugement et les mots employés méritent d’être sanctionnés. Jugez-en plutôt :  « Je sais où tu habites, fais attention! », « On va te tirer comme un lapin et te laisser crever par terre », « Je vous embroche comme un gros cochon ».

Selon le procureur , Willy Schraen s’est exprimé « s’est exprimé non pas de façon personnelle mais en qualité de président d’une fédération nationale de service public ».

Le jugement est mis en délibéré au 22 octobre.

Nous espérons que ce procès fera jurisprudence et que les attaques que nous subissons de la part d’une minorité d’extrémistes haineux seront sanctionnées à l’avenir.

Il faut aussi s’interroger sur les véritables responsables. Il y a ceux qui insultent et il y a ceux qui incitent, ceux qui distillent sournoisement la haine du chasseur. Ceux-là sont en général bien à l’abri derrière leurs écrans de smartphone ou d’ordinateurs et se présentent comme des gens responsables et dignes.

J’en veux pour preuve le tweet récent d’un responsable de la « cause animale », juriste, spécialiste du « droit de l’animal », auteur de livres et de nombreux articles, dans lequel il se réjouissait de la mort d’un chasseur attaqué par un grizzly. L’excuse de la bêtise ne peut être invoquée à son propos, nous avons à faire à un … « intellectuel » ou tout au moins à quelqu’un sait lire et écrire. Ce genre de propos tenus publiquement (sur Twitter) pourrait être considéré comme de l’incitation.

On pourrait aussi citer les tweets du député Éric Diard à propos de Willy Schraen dans lesquels il dit : « le jour où il vient à l’assemblée, je vais le faire courir ce chapon » ou « après la vache sacrée, le con sacré ».

Si un député et un « intello » se permettent ce genre de propos, des esprits faibles peuvent se sentir autorisés à faire de même.

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