La viande de gibier à l’honneur : avantages, défis et impact sur l’avenir de l’alimentation
Une amende record pour un chasseur ayant blessé un autre chasseur durant une battue.
- Julien Barraquand
- août 15, 2017
Michel et Thierry, deux sexagénaires titulaires du permis de chasse depuis plus de 35 ans, ont eu un comportement plus que dangereux durant une battue aux sangliers nous rapporte La Nouvelle République . Cette battue s’était déroulée en 2016, dans les bois de Saint-Maurice-la-Clouère.
Michel s’était déposté descendant du mirador pour mieux se placer, Thierry tant qu’à lui, avait tiré sans respecter les 30°.
Thierry tir un sanglier mais la balle ricoche pour se loger dans le fessier de Michel !
Je sais pas si nous devons dire qu’ils ont eut de la chance …. Le procureur le rappel d’ailleurs « Si le tir s’était produit à hauteur d’homme, elle lui aurait traversé le corps ».
Les chasseurs ont répondu :
« J’avais vu passer le renard, je savais que le sanglier allait suivre », explique Thierry. « C’est vrai que je n’aurais pas dû quitter mon poste, reconnaît Michel. On s’est placé tout seuls. Personne n’est venu vérifier notre position. On avait tiré au sort les postes. » Aujourd’hui, c’est cette légèreté que le procureur dénonce en requérant 200 € d’amende et l’interdiction de chasser : « A la chasse, il y a des règles, des angles, des positions à respecter, liste le procureur. Et ce n’est pas pour le plaisir d’édicter des règles. C’est une question de sécurité. »
Car cette imprudence automnale représente un coût non négligeable pour la collectivité. L’Assurance-maladie réclame en effet plus de 7.000 € pour les soins fessiers. Le tireur va devoir les assumer.
Ce qui dérange le défenseur de Michel, Me Breillat, ce sont les absents. « Ce ne sont pas les deux prévenus qui ont organisé cette battue dans ces conditions-là. Depuis les faits, l’allée a été élargie et quatre nouveaux miradors ont été posés. Il faut relativiser les fautes. Le tireur n’a pas tiré en direction de la victime, c’est un ricochet. »
Depuis, Thierry assure avoir lâché le gros gibier et Michel dit avoir posé définitivement son fusil alors que le procureur avait requis l’interdiction de chasser à leur encontre et 200 € d’amende.
Finalement, le tireur écope d’un mois de prison avec sursis et d’un total d’amendes et de frais médicaux à rembourser de l’ordre de 8.600 €. Michel s’en sort avec 200 € d’amende pour n’avoir pas respecté les règles élémentaires de sécurité.
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