Barbara Pompili « favorable au débat » à propos du dimanche sans chasse

Ce n’est, hélas, pas une surprise, Barbara Pompili, notre ministre de tutelle, se déclare « favorable au débat » à propos du dimanche sans chasse. Jamais nous n’aurons eu une ministre qui aura tant fait fait pour détruire un secteur dont elle a la charge.

Ministre de tutelle ou militante anti-chasse ?

Décidément, nous n’avons pas de chance avec nos ministres de tutelle. Après Nicolas Hulot dont la fondation n’arrête pas de critiquer notre passion, nous avons droit à Barbara Pompili. Celle-ci n’a eu de cesse, depuis son arrivée au ministère, de s’attaquer de manière frontale ou détournée à la chasse. L’actualité récente lui a encore donné une occasion de montrer son opposition à notre passion.

Madame Pompili a débuté sa carrière politique chez les verts, cela se voit et se vérifie tous les jours. Elle reprend au vol la proposition de Yannick Jadot et déclare vouloir « réguler » la chasse. Plus loin, elle ajoute à propos du jour sans chasse que « tout peut être fait, il faut aussi regarder territoire par territoire. » En fine politique elle a compris que cette attaque contre la chasse ne pourra pas passer par l’Assemblée nationale car nous sommes trop près d’une échéance électorale majeure. Elle risque donc de continuer à attaquer la chasse en passant par la voir réglementaire. C’est ce qu’elle a fait depuis sa nomination en 2020.

Le tableau de chasse de Barbara Pompili

En quittant ses fonctions, elle pourra se vanter d’avoir fait « avancer la biodiversité » en s’étant attaquée à des chasses qui ne prélèvent que des quantités minimes d’oiseaux.

• Arrêt des chasses traditionnelles (glu, pantes, matoles, tendresses) ;
• Moratoire sur la tourterelle des bois.

Sa technique est de ne pas défendre devant le conseil d’État ou l’Union européenne les arrêtés pris par son propre ministère. Il est important de savoir que c’est au niveau de l’Union européenne que se joue une grande partie de l’avenir de la chasse française. Un groupe d’experts de l’Union européenne envisage d’exclure 34 espèces chassables de la gestion adaptative. Comme le dossier n’est pas défendu par la ministre française, le résultat fait peu de doutes.

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