La fédération départementale des chasseurs de l’Isère tire la sonnette d’alarme sur la situation du loup

La Fédération Départementale des Chasseurs de l’Isère (FDC38) a récemment exprimé son inquiétude quant à l’impact du loup sur les populations de grand-gibier dans le département. Alain Siaud, vice-président de la FDC38 et référent loup, a souligné que les dégâts causés par les loups sur le grand-gibier ne sont pas reconnus par l’État, contrairement à ceux causés sur les animaux d’élevage.

Selon Alain Siaud, la présence du loup en Isère exerce une pression considérable sur les populations de grand-gibier, qui souffrent de la prédation de cet animal protégé. La FDC38 plaide pour une gestion du loup similaire à celle du grand-gibier, afin de limiter les conséquences négatives de sa présence sur les autres espèces.

La FDC38 considère qu’il est crucial de prendre en compte les impacts de la présence du loup sur le grand-gibier pour assurer une gestion durable de la faune sauvage dans le département. Actuellement, l’État indemnise les éleveurs pour les dégâts causés par les loups sur leurs troupeaux, mais ne prend pas en compte les conséquences sur les populations de cerfs, de chevreuils et de sangliers, chamois, mouflons.

La FDC38 appelle donc à une révision des mesures de protection et de gestion du loup en Isère. Les chasseurs souhaitent travailler en collaboration avec les autorités pour élaborer des solutions qui permettent de concilier la préservation des populations de grand-gibier et la coexistence avec le loup. Ils estiment que cette approche serait bénéfique pour l’ensemble de l’écosystème, ainsi que pour les activités humaines liées à la chasse et à l’élevage.

La demande de la FDC38 met en lumière un débat plus large sur la gestion des populations de loups en France. Dans ce contexte, il sera intéressant de suivre l’évolution des discussions et des décisions prises à l’avenir concernant la gestion du loup en Isère et plus largement en France.