La viande de gibier à l’honneur : avantages, défis et impact sur l’avenir de l’alimentation
Chasseurs menacés de mort suite au braconnage d’un ours.
- Denis Plat
- juillet 3, 2020
Le braconnage d’un ours en Ariège il y a un mois a créé un gros bruit médiatique et les associations pro-ours en ont profité pour faire la manche afin de grossir la prime à la délation. Aujourd’hui, le président de la fédération des chasseurs de l’Ariège affirme que certains de ses adhérents ont reçu des menaces de mort.
Menaces de mort
Les chasseurs en reçoivent régulièrement mais depuis qu’un ours a été abattu à Ustou, le 9 juin, le phénomène s’est accentué. Le président de la fédération des chasseurs de l’Ariège annonce que « 14 plaintes ont déjà été déposées depuis le début de l’année ». Ce chiffre est assez considérable.
Jean-Luc Fernandez explique que ces plaintes peuvent concerner des palombières ou des postes de tirs détruits, des agressions verbales. Mais aujourd’hui des adhérents de la FDC reçoivent des menaces de mort. L’anonymat (relatif) que procure les réseaux sociaux incite certains « courageux » à se lâcher et à insulter et menacer .
Comme d’habitude, ces zozos s’en prennent aux chasseurs mais le président de la FDC rappelle que « la chasse était fermée à cette époque et qu’il s’agit d’un acte de braconnage ». J’ai peur que cela ne fasse aucune différence pour nos adversaires car leur but n’est pas de protester contre la mort d’un ours mais de faire en sorte que chasse et élevage disparaissent pour laisser la place à une nature mise sous cloche et dont certains pourront tirer le plus grand bénéfice.
Fête pyrénéenne des libertés
C’est pourquoi nous relayons encore une fois l’invitation à participer à la journée pyrénéenne des libertés qui aura lieu le samedi 4 juillet en Ariège à l’Étang de Lers (Le Port, 09320). Il s’agit de défendre une ruralité qui ne considère pas les ruraux comme de simples aménageurs de paysages pour que des bobos citadins puissent venir se promener et observer des ours et des loups. Il s’agit d’affirmer haut et fort que le sort de la ruralité ne peut se décider dans les salons parisiens ou encore moins sur les plateaux des chaînes de TV publiques financées par nos impôts. N’est-ce pas Hugo Clément ?
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