La viande de gibier à l’honneur : avantages, défis et impact sur l’avenir de l’alimentation
Nos cultures doivent être protégées, tous les moyens sont bons !
- Emma Macaluso
- juin 16, 2022
Nous le savons bien, la guerre en Ukraine n’a pas facilité les choses. Notamment d’un point de vue alimentaire. En effet, qui dit guerre, dit conséquences, notamment sur les cultures. Et les conséquences alimentaires commencent à se faire sentir. Nous le savons, ça ne touche pas que la France ainsi que nos cultures. Dans beaucoup de pays, pas mal de produits se font rares et augmentent leur prix. Comme par exemple, l’huile de tournesol, qui peu à peu commence à se raréfier.
Dans le sud-ouest de la France, cette culture représente plus d’un quart de la production nationale. De par l’effet du réchauffement climatique, certaines espèces de colombidés tels que les tourterelles des bois ou encore les palombes se fixent dans cette région. Mais il faut savoir que ces oiseaux en particulier ont un faible pour les graines de tournesol. Ainsi, en groupe, ces oiseaux peuvent raser une parcelle de près d’un demi-hectare en trois jours seulement. Ce qui est une sacrée perte économique puisqu’il faut acheter de nouvelles graines et travailler de nouveau la terre afin de pouvoir reproduire de nouvelles plantations. Des dégâts colossaux qui s’accroissent d’année en année.
Qu’en est-il des départements ?
Dans les départements français, certains des arrêtés préfectoraux préconisent la destruction par le tir. Cette année, les chasseurs vont pouvoir être sollicité. En effet, dans le Lot-et-Garonne, les chasseurs vont réguler le pigeon ramier pour cause des dégâts qu’il engendre. Par conséquence, ils protégeront les semis et les jeunes pousses et ce, jusqu’au 31 juillet prochain. De quoi ravir les agriculteurs.
Ils pourront donc tirer, avec comme condition, d’être déclaré comme chasseurs du Lot ou encore, chasseurs de la commune. Et en poste fixe jusqu’en fin juillet. Cette décision risque de s’étendre sur d’autres départements qui connaissent eux aussi une situation similaire.
C’est pourquoi, un certain nombre de demandes ont été déposées dans de nombreux départements de France comme par exemple les Pyrénées-Atlantiques.
À lire également : Régulation et effarouchement des palombes jusqu’à fin juillet dans le Lot-et-Garonne
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