Défendre les traditions, Alain Bénazet s’efforce de le faire

La chasse est multiple et les chasses traditionnelles le sont aussi : vénerie, glu, hutte, palombière etc… Toutes ces pratiques sont le témoignage vivant de traditions et d’un héritage qui enrichit notre monde, c’est pourquoi, Alain Bénazet, président de l’association française pour l’avenir de la chasse aux chiens courants du Lot a prit la parole dans « la dépêche » afin de faire entendre ceux qui pratiquent ces chasses.

Le référendum, tentative de suppression de chasses traditionnelles

Le référendum  du clown et des trois affairistes vise a interdire la chasse à courre / vènerie, le déterrage qui sont des chasses parfaitement légales, encadrées et « traditionnelles ». Alain Bénazet témoigne « Ce sont des pratiques ancestrales, traditionnelles conduites par des gens passionnés. »

Pour lui, la chasse au chien courant n’est en aucun cas un mode de chasse violent. Elle consiste a utiliser l’instinct primaire du chien sur une proie (gibier) et de chasser de la manière la plus naturelle qu’offre la nature. « Autant, nous pouvons discuter de certaines mesures sur l’élevage agricole intensif, l’élevage en cage, etc. car il y a des choses à améliorer, autant sur la chasse aux chiens courants, je ne comprends pas. » s’exprime-t-il. Prendre la parole aujourd’hui est important, si ils ne le font pas, cela peut aller plus loin avec un appel à la mobilisation comme il y a eu pour la chasse aux gluaux.

La chasse aux chiens courants dans le Lot

Dans le Lot cette association regroupe de nombreux adhérents, comptant des meutes de 10 à 25 chiens en moyenne. La chasse à courre elle se compose de  5 équipages. La chasse, dans les villages, c’est un rendez-vous attendu. Comme Willy Schraen l’assène depuis plusieurs interview « la chasse fait partie de la ruralité, c’est la ruralité. »

Alain Bénazet nous en dit plus sur ces chasses du Lot « On travaille nos chiens dans le respect de l’animal, on respecte les usages des terres, on contribue à l’entretien et au débroussaillage de certains accès et chemins, on ensemence des jachères et on installe des points d’eau pour éviter que les espèces ne s’éparpillent. Par nos droits de chasse, on a l’obligation de prélever du grand gibier : cerfs, chevreuils, sangliers, et on dispose d’un nombre précis de bracelets en fonction du plan de chasse. »

Se faire entendre et défendre son mode de vie

Depuis quelques années, avec la montée en puissance de l’idéologie vert-rouge la chasse est prise pour cible. Pourquoi ? Personne ne le sait vraiment, jugée cruelle, inadéquate, d’un autre temps, la chasse fait de plus en plus entendre sa voix par l’intermédiaire de ses associations spécialisées pour se défendre et et démontrer les mensonges et manipulations des nouveaux barbares qui veulent détruire notre civilisation et notre mode de vie.

Ne pas connaître la chasse est une chose, ne pas l’accepter et vouloir l’interdire pour des fins personnelles et politiques en est une autre. La chasse est encadrée, elle a des règles et le chasseur des obligations. Aujourd’hui Alain Bénazet tente de sensibiliser et expliquer sa pratique de la chasse. Souhaitant absolument comprendre pourquoi certaines personnes s’opposent à cette chasse il s’exprime « La fédération nationale a alerté le président de la République et le premier ministre, le 23 juillet dernier. Le président de l’AMF, association des maires de France, a reçu un courrier. Au niveau régional et départemental, on adresse le même message aux autorités. On a par exemple demandé une entrevue auprès d’Huguette Tiegna qui a signé le RIP, sans réponse à ce jour. » Cette dame est bien à l’image de ces nouveaux parlementaires élus par nos voix, payés par nos impôts mais qui refusent d’écouter leurs électeurs. Des gens hors-sol qui font preuve de mépris et d’arrogance à l’encontre des français. Sont-ils plus « sachants » que nous ? Érasme disait : « Moins ils ont de talent, plus ils ont d’orgueil, de vanité, d’arrogance. »

Continuons ensemble de nous mobiliser pour la chasse et la ruralité.