Skip to content

Des arguments pour contrer les mensonges des anti-chasse

Nos opposants répètent en boucle un certain nombre d’arguments qui sont faciles à contrer. En voici quelques uns que nous passons en revue. Comme d’habitude avec les anti-chasse, il ne s’agit que de mensonges et de manipulations.

« Il y a moins d’accidents car il y a moins de chasseurs. »

Si l’on considère la période 1999- 2020, la baisse du nombre de chasseurs n’est que de 17% alors que la baisse des accidents mortels est de 71%. Les courbes ne sont pas parallèles, c’est le moins que l’on puisse dire. Pour le confirmer, voici ce que déclare monsieur David François, responsable du réseau national sécurité à la chasse de l’office français de la biodiversité (OFB) :

« On a un risque beaucoup plus élevé puisque les populations de grand gibier ont été multipliées par 5. Concrètement, cela signifie qu’on tire aujourd’hui 5 fois plus de balles à la chasse (7 à 9 millions par an) qu’il y a 20 ans. Le risque potentiel est donc beaucoup plus important. Si, proportionnellement, l’on avait autant d’accidents qu’il y a 20 ans, nous serions actuellement à 800 ou 900 par an. L’amélioration est donc bien réelle dans les pratiques de la chasse. »

« Les chasseurs peuvent chasser bourrés »

Il n’y a pas d’infraction spécifique mais ce n’est pas légal pour autant. Les règles suivantes s’appliquent en la matière :

  • confiscation des armes et munitions par décision préfectorale si l’état d’ébriété est constaté lors d’un contrôle en action de chasse (articles L312-7 à L312-10 du Code de sécurité intérieure)
  • privation immédiate du permis de chasser suite à un accident ou incident en état d’ébriété constaté (L3354-3 du code de la santé publique)
  • répression de l’ivresse publique (article L3341-1 du code de la santé publique)
  • délit de mise en danger de la vie d’autrui peut être relevé en faisant appel à un officier de police judiciaire si un chasseur est en état d’ébriété (L172-10 du code de l’environnement)
  • test d’alcoolémie systématique en cas d’accident ou d’incident (L3354-l du code de la santé publique). Ils ne révèlent que 7% d’alcoolémie positive en cas d’accident.

« On ne peut plus se promener en forêt en période de chasse. »

Bizarre, il y a 700 millions de visiteurs par an dans les forêts françaises (source ONF). Cela fait beaucoup de gens qui ne paraissent pas dérangés par la chasse. De plus, il faudrait rappeler à ces zozos que la forêt en France est privée à 74% et qu’ils ne sont pas autorisés à s’y promener sans le consentement du propriétaire. Il faut aussi leur rappeler que, sur le domaine privé de l’État (forêts domaniales), la chasse est en général interdite le dimanche, que le samedi est souvent réservé à la chasse à courre qui ne présente aucun danger, que les forêts domaniales sont divisées en lots et que tous les lots ne sont jamais chassés le même jour. Il est donc tout à fait possible de se promener en forêt en période de chasse. Voici l’exemple de la forêt de Compiègne :

Jours chassés par lots en forêt de Compiègne – saison 2020-2021

« La prolifération des sangliers est due aux chasseurs. »

C’est la fameuse phrase que nous pouvons lire ou entendre à chaque fois : « les chasseurs sont les pompiers pyromanes ». Sous-entendu, nous avons créé le problème et prétendons être les seuls à pouvoir le résoudre. Bien entendu, c’est faux et vous trouverez ci-dessous des articles qui analysent ces mensonges.

La rédaction vous conseille :

—> Les sangliers en augmentation partout en Europe. Les anti-chasse qui nous accusent de ce problème ont tout faux.

—> Les mensonges de l’ASPAS à propos des sangliers.

—> Les populations de sangliers en Europe

ANNONCES

Les dernières actualités

ANNONCES

ANNONCES