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Fin de la saison et bilan de la société de vènerie

C’est la fin de saison pour la chasse à courre et le bilan fait par la société de vènerie est encourageant.
Face à des échéances électorales importantes, la vènerie affirme sa vitalité et son adaptation aux exigences du monde moderne.

Une vènerie toujours pleine de vitalité

Dix nouveaux équipages ont été créés cette saison. Deux chassent le chevreuil, quatre le lièvre, trois le renard et un le sanglier. Ils témoignent de la vitalité de la vènerie dans toutes les régions de France. Disposant de territoires bien identifiés, nos nouveaux-venus ont effectué leur première saison en parfaite harmonie avec les riverains et les autres chasseurs, à l’instar des 380 autres équipages. Les « engagements des veneurs », précisés l’année passée, attestent de notre détermination à nous adapter aux exigences du monde moderne. Partage harmonieux de l’espace rural, respect de la biodiversité et des animaux chassés, soin de nos 30 000 chiens de vènerie et 8 000 chevaux de chasse, et volonté de transmettre ce patrimoine vivant que représente la vènerie.

Une opposition en perte de vitesse

Sur le front de l’opposition à la chasse à courre, la mobilisation n’y est plus. Seuls deux groupuscules anti-chasse résistent encore, en Picardie et dans les Yvelines, s’obstinant à perturber les chasses de cinq équipages (sur 390). Ceux qui ambitionnaient de voir leur combat dérisoire devenir une cause nationale, à grands renforts de manipulations et de sondages biaisés, connaissent départs et divisions. La cause anti-chasse est devenu un business et l’attribution des subsides des associations qui les soutiennent attise les convoitises et favorise les scissions. Les transfuges, de plus en plus nombreux, en témoignent. Citons ainsi Alexis Barbier, trop longtemps connu, dans quelques massifs forestiers, pour des actions « coup de poing » et qui, au cours de la saison écoulée, a « tout déballé » sur les procédés de nos opposants. Un coup dur pour ces mouvements désertés par ceux qui avaient d’abord cru leur propagande.

Elections présidentielles et législatives

Les élections présidentielles auront vu la condition animale apparaître timidement dans le débat. Quelques rares candidats ou leurs porte-paroles ont cru cependant opportun de s’attaquer à la chasse à courre, une prétendue « cruauté » de notre mode de chasse constituant leur unique argument. Seule la candidate Lutte Ouvrière a stigmatisé les « riches oisifs en mal de distraction » qui la pratiqueraient, démontrant par là-même sa faible connaissance du sujet. Redisons-le toujours, la chasse à courre n’est pas cruelle, elle est naturelle. Il est naturel que des animaux sauvages fuient leurs prédateurs ; ils ont, pour ce faire, développé depuis la nuit des temps des capacités physiques et sensorielles extraordinaires qui leur permettent d’échapper à nos chiens trois fois sur quatre.

Nos priorités : expliquer la chasse à courre et former les veneurs

Expliquer la vènerie, c’est la faire mieux comprendre et accepter de nos contemporains. Cette volonté d’expliquer a déjà porté ses fruits chez nos élus, interpelés par les veneurs dans les 70 départements où la chasse à courre est pratiquée. Elle sera, bien sûr, poursuivie auprès des députés qui constitueront la nouvelle Assemblée nationale, issue des urnes en juin prochain.

C’est aussi le grand public qui doit être informé. Pour ce faire, des vidéos sont diffusées régulièrement sur les réseaux sociaux pour expliquer la vènerie, loin des idées reçues et des interprétations calomnieuses que tentent d’en donner nos opposants.

La société contemporaine est aussi en attente d’expertise de la part des pratiquants de notre sport. Nous gérons des meutes de chiens et des chevaux ; il nous faut démontrer notre capacité à les bien traiter dans l’exercice de notre activité. L’intersaison qui démarre procurera l’occasion, pour tout veneur, d’améliorer sa connaissance de ses chiens comme de ses chevaux. Un programme de formations important est proposé : une douzaine de rendez-vous entre avril et septembre. Ces formations sont présentées dans une brochure disponible sur simple demande.

Lien vers le site de la Société de Vènerie

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