La viande de gibier à l’honneur : avantages, défis et impact sur l’avenir de l’alimentation
L 214 trafique les images.
- Denis Plat
- octobre 2, 2020
24 septembre Deux-Sèvres.
Première manipulation : les images du drone ne montrent que des rangées de caisses pour vous faire croire que l’élevage se limite à cela et que les animaux sont y parqués. Ce sont les pondoirs dans lesquels les oiseaux ne restent que très peu.
Deuxième manipulation : on vous montre des animaux affolés qui se jettent contre les parois, en vous faisant croire que c’est leur comportement quotidien. Or c’est l’équipe de tournage qui les a affolé avec ses projecteurs et caméras.
Troisième manipulation : l’affaire du couvre-bec qui serait une torture pour ces oiseaux. Il s’agit d’un dispositif qui se clipe sur le bec de l’oiseau sans lui faire de mal.
Quatrième manipulation : aucune image des 30 hectares de volières de l’élevage n’a été montrée. Cette superficie accorde environ 3m2 par oiseau. L214 s’est bien gardé de montrer cela, bien entendu.
Ils n’en sont pas à leur coup d’essai.
Mars 2019 : élevage de cailles dans la Drôme.
L 214 diffuse des images d’un élevage de cailles. On peut y voir des oiseaux déplumées, des cadavres abandonnés au milieu de cages surpeuplées, des volatiles déformés par les maladies… Tout pour faire un buzz bien juteux.
La préfecture de la Drôme a saisi, le jour même, la Direction départementale des populations (DDPP), chargée de mener une enquête administrative dans les bâtiments de Drôme Cailles, à Montoison.
Dès le lendemain, les résultats de l’enquête faisaient l’objet d’un communiqué de la préfecture : « L’inspection réalisée par les agents assermentés de la DDPP conclut à des conditions d’élevage des animaux conformes aux attentes et ne correspondant pas aux images diffusées. »
La vidéo n’aurait-elle donc pas été tournée dans les bâtiments de Drôme Cailles ? D’où venaient ces images ? Où ont-elles été tournées ?
On dirait du Rigaux…
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