La viande de gibier à l’honneur : avantages, défis et impact sur l’avenir de l’alimentation

Le « tir d’été » n’est autorisé, selon l’article R. 424-8 du code de l’environnement, que pour des espèces particulières et sous « conditions spécifiques » et seulement pour les personnes autorisées.
La chasse à l’approche est un mode de chasse qui se pratiquait uniquement à des fins de régulation, de sélection ou d’observation.
Aujourd’hui, ce mode de chasse se popularise. Moins stressante pour les animaux, cette chasse, étant différente de la chasse en battue, obéit à des règles différentes.
La chasse à l’approche se pratique principalement entre le 1er juin et l’ouverture générale, durant cette période, seuls les chevreuils (mâle), les sangliers ainsi que les renards (selon son statut dans le département) peuvent être chassés. Le sanglier et le chevreuil sont des animaux soumis à des plans de chasse, c’est pourquoi, le chasseur doit être muni de l’arrêté préfectoral, son titre annuel validé ainsi que l’autorisation du détenteur ou du propriétaire.
Nous connaissons le rôle de sentinelle sanitaire qui colle au chasseur. À l’origine et pour les puristes, cette chasse constituait un moyen privilégié de contrôler les populations de gibiers, aussi bien sûr le plan quantitatif (comptage) que sur le plan qualitatif (régulation des individus chétifs, malades ou déficients). Il convient toujours de privilégier, aujourd’hui avant tout des tirs dit « sanitaires », cependant selon la gestion du territoire, certains s’accordent à prélever de beaux trophées après les avoir suivis plusieurs années.
Cette chasse permet de faire corps avec la nature, durant cette période le chasseur entre dans l’intimité de celle-ci et observe ce qu’elle a à offrir. Que le résultat soit au bout du canon ou au bout du regard, les images offertes par la nature restent gravées.
Selon l’OFB :
Nous souhaitons à tous les pratiquants, une belle et bonne saison, dans le respect et l’éthique !
En Saint-Hubert
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