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« L’affaire » du cerf de Compiègne.

Le 19 septembre l’équipage de vénerie « La futaie des amis » lance un cerf en forêt de Compiègne. En milieu de matinée l’animal est arrivé en bordure de zone urbanisée et s’arrête. Conformément aux règles adoptées par la vénerie, l’animal a été gracié et a rejoint la forêt.

L’histoire pourrait et devrait s’arrêter là, sauf que les militants d’AVA étaient présents et ont fait leur show en allant jusqu’à dire que c’est leur intervention qui a sauvé le cerf.

Rétablissons les faits et élargissons un peu la prise de vue.

1.Le cerf est arrivé en bordure de forêt et la chasse s’interrompt immédiatement comme le prévoit la réglementation en vigueur. Les 50 chiens sont arrêtés, une petite dizaine a continué mais ils ont été vite récupérés et n’ont montré aucune agressivité à l’encontre du cerf.

L’arrêté du l’arrêté du 18 mars 1982 relatif à l’exercice de la vénerie a été modifié en 2019 pour y incorporer une règle déjà tacitement appliquée . Article 7 :  » lorsque l’animal est aux abois et qu’il se trouve dans le périmètre de lieux d’habitation […] il est gracié. »

La vénerie s’est dotée en plus d’une charte de bonne conduite que je vous invite à lire ici : https://www.venerie.org/wp-content/uploads/2017/02/charte_dela_venerie_print.pdf

 

2. Contrairement à ce que dit le « camarade » Broniszewski, gourou d’AVA, le cerf n’a pas été chassé dans Compiègne. Il dit avoir vu des cavaliers dans les rues de la ville. Il ment !

3. Les soit-disant « amis des animaux » se sont par contre bien acharnés sur les chiens présents en les frappant comme le montre cette photo.

4. Si le cerf n’a pas pu repartir plus vite c’est qu’une dizaine de militants AVA étaient présents et ont fait des photos de la scène pour illustrer leur « action héroïque ».

5. A cet endroit se trouvait l’ancien camp militaire du 25° RGA qui a quitté Compiègne en 2004. Ce site majoritairement boisé et en train d’être urbanisé par la mairie qui va y construire des logements et des commerces. C’est à proximité de ce chantier que le cerf s’est arrêté. Il y avait peut-être ses habitudes avant que l’immobilier ne l’en chasse… L’urbanisation fera plus de mal aux animaux que la vénerie. Mais cela les activistes d’AVA n’en parlent pas car leur combat est dirigé contre ce que représente à leurs yeux la vénerie. Il s’agit pour eux, et c’est bien dit par leur gourou, d’une lutte des classes, l’animal n’est là que pour servir leur cause.

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