La viande de gibier à l’honneur : avantages, défis et impact sur l’avenir de l’alimentation
Le dimanche sans chasse c’est pour empêcher la transmission à nos enfants !
- Denis Plat
- novembre 19, 2021
Si vous aviez encore des doutes à propos des véritables buts des anti-chasse et des verts à propos du dimanche sans chasse, David Cormand vient de les dissiper. Ces fossoyeurs de notre culture et de notre civilisation veulent interrompre la transmission de notre passion vers les jeunes.
Les mercredi et dimanche sans chasse
Depuis quelque temps on nous rebat les oreilles avec les mercredi et dimanche sans chasse. Cette mesure « permettrait aux français de se promener sans avoir peur dans les forêts et la campagne ». Peur de quoi ? Mais des méchants chasseurs, bien entendu ! Jadot, Bayou et tous les ennemis de la chasse (AOC, un jour un chasseur, LPO, One Voice…) nous le répètent tous les jours grâce à leurs amis des médias, « la chasse empêche les français de profiter de la nature qui est à tout le monde »… Les propriétaires apprécieront cette nationalisation, collectivisation de la propriété privée. Ces déclarations sont infondées car les français vont dans la nature et y vont même beaucoup. Les chiffres de l’ONF sont parlants : 700 millions de visiteurs chaque année dans les forêts françaises. Donc les motivations des verts et des anti-chasse sont ailleurs.
Empêcher la transmission, voila le véritable objectif
Le véritable but de cette revendication est facile à saisir. Nous l’avions dit tout de suite chez J’aime la Chasse. Les mercredi et dimanche sont les jours où les enfants et petits-enfants peuvent accompagne parents et grands-parents à la chasse. C’est le mercredi et le dimanche que le virus de la chasse nous a été inoculé. C’est le mercredi et le dimanche que nous avons appris à reconnaître, à observer, à être attentif, à nous immerger dans les bois. Sans ces jours, jamais le « petit Paul » de Marcel Pagnol dans La gloire de mon père ne serait parti à l’aventure et n’aurait eu la chance et le bonheur de ramasser les deux bartavelles tirées par son papa.
Les verts-rouges l’ont bien compris. Ils ne veulent plus de cette transmission. Il faut donc empêcher les enfants d’aller à la chasse et donc interdire la chasse les mercredi et dimanche. David Cormand, « tête pensante » de EELV vient d’avouer cette manoeuvre. Il le dit dans Le Monde du 16 novembre :
« On propose les journées sans chasse pour qu’il y ait moins de transmission avec les plus jeunes. »
David Cormand
Ce n’est pas la première fois que les verts veulent s’attaquer à nos enfants. La maire de Poitiers Léonore Moncond’hui ne disait-elle pas « L’aérien ne doit plus faire partie des rêves d’enfants aujourd’hui. »
Ces partis et groupuscules d’activistes se fichent de la nature, des oiseaux, de la faune, des haies, des étangs et de l’émerveillement d’un enfant. Ils cherchent à détruire notre mode de vie, notre culture et notre civilisation. Nous l’avions déjà dit à propos des chasses traditionnelles ; c’est encore plus vrai quand ils s’attaquent à ce que nous voulons transmettre à nos enfants. Il est temps de mettre un coup d’arrêt à ces nouveaux barbares qui veulent détruire notre monde. Attention, ils ne sont pas tous chez les verts. Certains ont investi d’autres partis comme les députés Dombreval (LREM), Houbron (LREM), Aurore Bergé (LREM)…
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Pas d’héritage, pas de futur
D’autres l’ont mieux dit que moi.
« Le passé ne peut pas être entièrement aboli sans assécher de façon inhumaine tout avenir. » disait Giono.
« L’enracinement est peut-être le besoin le plus important et le plus méconnu de l’âme humaine. C’est un des plus difficiles à définir. Un être humain a une racine par sa participation réelle, active et naturelle à l’existence d’une collectivité qui conserve vivants certains trésors du passé et certains pressentiments d’avenir. » Simone Weil L’enracinement, 1943, éditions Gallimard
« Le déracinement est de loin la plus dangereuse maladie des sociétés humaines, car il se multiplie lui-même. Des êtres vraiment déracinés n’ont guère que deux comportements possibles : ou ils tombent dans une inertie de l’âme presque équivalente à la mort, comme la plupart des esclaves au temps de l’Empire romain, ou ils se jettent dans une activité tendant toujours à déraciner, souvent par les méthodes les plus violentes, ceux qui ne le sont pas encore ou qui ne le sont qu’en partie. (…) Qui est déraciné déracine. Qui est enraciné ne déracine pas. » Simone Weil L’enracinement, 1943, éditions Gallimard
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