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Le loup en Charolais : un changement de menu ?
- Grégoire Porte Rédaction et Communication
- juillet 31, 2020
Les caméras installées par les agents de l’office français de la biodiversité en forêt ont confirmé la présence du loup en Saône et Loire dans le Charolais. Le doute est levé, le fameux prédateur arpente les forêts de Charolles. Le cliché a été pris sur une des communes où plusieurs troupeaux ont déjà été attaqués ces derniers temps.
Une prédation diversifiée
Jusqu’à présent 9 troupeaux ont subi les attaques du prédateur dans 6 communes du Charolais. Un total de 33 ovins auraient été tués et 13 blessés. Suite à ce constat et avec la confirmation de de présence de l’animal, le préfet réunira, le 13 août prochain, la cellule de veille et de suivi du loup.
Opportuniste, le loup sait s’adapter à son environnement. Sa présence dans ce secteur de la France entrainera des actes de prédation sur d’autres espèces passant des ovins au bovins (la fameuse charolaise). En effet, lorsque le menu est appétissant autant en profiter. Cette diversification du prédateur est à craindre et fait monter l’angoisse chez les éleveurs.
Chaque éleveur ayant des troupeaux prédatés, doit contacter la préfecture dans un délai maximal de 48h après l’attaque. Le numéro à composer est le suivant 03 85 21 82 99. La procédure de constatation se mettra en place par l’intermédiaire des agents spécialisés de l’OFB.
Enfin, sur FranceBleu, la préfecture rappelle « que le loup fait l’objet d’une protection stricte aux niveaux international, communautaire et national. Le cadre d’intervention fixé par le plan national d’actions 2018-2023 sur le loup et les activités d’élevage, a pour objectif d’assurer à la fois la viabilité de l’espèce et la protection des troupeaux et des éleveurs« .
Ce genre de communiqué laisse rêveur ; comment assurer la pérennité de l’espèce et la protection des troupeaux ? Tous les éleveurs concernés le savent, la cohabitation est impossible. Le loup doit rester cantonné dans les parcs nationaux. Il est urgent de revoir son statut lié à la convention de Berne. Nos autorités devaient prendre conscience du danger qu’il fait courir à un pan entier de l’agriculture française.
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