La viande de gibier à l’honneur : avantages, défis et impact sur l’avenir de l’alimentation
Le pire ennemi du chasseur n’est-il pas le chasseur lui-même ?
- Julien Barraquand
- juillet 2, 2018
Certains profitent pleinement de leur passion tandis que d’autres luttent au quotidien pour chasser avec des valeurs qui leur sont propres.
Sébastien est l’un d’eux , il nous écrit c’est quelques lignes lourdes de sens .
Je suis dans un périmètre Drôme, Ardèche où le sanglier déborde d’un peu partout et même parfois se retrouve en abondance incontrôlée. Ici l’animal roi c’est bien lui, Le Sanglier !
Le chevreuil intéresse et motive peu mes amis chasseurs . Et pourtant, trouver de l’affût, approche même payante au chevreuil est mission impossible.
Et même constat pour un éventuel affût aux renards et je ne parle même pas du sanglier qui est « Ultra impossible » .
La peur du chasseur étranger qui d’un seul coup de carabine pourrait vider la chasse. Misère ….
Des biotopes magnifiques tout autour de chez moi et impossible de trouver quelques sorties d’été …. Misère misère …. Faut-il retourner dans le nord et/ou maintenant au sud-ouest pour pouvoir « affûter l’été » quand on a pas de territoire ?
Espérons que les nouvelles générations évoluent
Par Saint-Hubert amicalement
Même constat dans toutes les régions de France , les mentalités de certaines communes où société de chasse n’évoluant pas. Elle ferme la porte à toute nouvelle méthode de chasse.
Souvent les nouveaux arrivants et les chasseurs étrangers sont les plus touchés.
Mais que dire d’une personne vivant dans la commune et souhaitant tirer un chevreuil à l’approche en août ? « Impossible » est souvent la réponse .
Les principales causes annoncées :
- Si on le fait pour un, il faut le faire pour tous, c’est ingérable …
- Nous ne l’avons jamais fait pourquoi devrions changer notre organisation qui fonctionne très bien comme cela…
- Il est étranger la discussion s’arrête ici…
- Pas besoin, aux battues nous gérons le grand gibier…
- Priorité aux battues….
Mais comment est-ce possible de voir égoïstement cette culture de la chasse se résumant aux sangliers et à la battue ?
Beaucoup de chasseurs de petit gibier ayant fui les battues cherchent des nouvelles sensations à la chasse.
Des carabiniers passant de l’arme à feu à celui de l’arc sont aussi des exemples, mais aussi des spécialistes de la battue souhaitant prélever un brocard à l’affût .
Et je ne parle même pas du chasseur souhaitant prélever un sanglier hors battue alors qu’il pullule partout en France.
Nous ouvrons donc le débat ; pourquoi donner priorité à certains modes de chassent alors que tous sont légitimes dans notre territoire?
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