La viande de gibier à l’honneur : avantages, défis et impact sur l’avenir de l’alimentation
Les chasseurs sont des hommes à abattre !
- Julien Barraquand
- juillet 11, 2019
Sensation d’un chasseur
Depuis plusieurs années maintenant, je regarde autour de moi et peu de personnes comprennent la chasse, ce qu’elle véhicule, ce qu’elle génère, ce qu’elle entretient.
En effet, la population est de plus en plus citadine, elle profite de la nature qu’à travers des randonnées et des sorties durant les vacances ou le week-end.
Chacun y va de son jugement, sur le paysage, les animaux observés et la nature qui s’émerveille.
Autrefois, les gens se donner la main, et la chasse était un lien solide du monde rural.
C’était très impressionnant de voir poser nos anciens sur des photos, avec à côté de leurs chiens leur fusil est un animal fraîchement prélevé pour le dîner.
À cette époque plus que maintenant, la chasse servait à nourrir la famille. Elle était un élément incontournable des gens de la campagne, afin de garantir de la viande à de nombreux repas.
Il est vrai qu’aujourd’hui les grandes surfaces amènent la viande à quelques mètres de chez soi ayant parcouru des milliers de kilomètres.
Plus besoin de marcher dans la forêt, d’identifier les indices de présence et de faire une belle partie de chasse pour pouvoir se nourrir.
Mais parmi certains d’entre nous, l’instinct de chasseur est resté intact. L’envie de rechercher ce gibier tant convoité durant des décennies et des milliers d’années resurgit .
De nombreuses espèces animales chasse pour leur survie, aujourd’hui l’homme chasse par plaisir, conviction et par gestion.
Certains oublient que dans leur assiette se trouvent beaucoup de campagnes. Cette nourriture est faite dans des champs où poussent diverses cultures, elles seront semées et récoltées pour vos plus grands plaisirs gustatifs.
Afin d’avoir un rendement qui d’ailleurs est le même que celui que l’on vous demande lorsque vous êtes devant votre poste de travail. Il faut qu’il y ait un équilibre dans tous les domaines.
L’agriculteur à besoin de savoir que les chasseurs bienveillants surveillent attentivement les allées et venues des sangliers qui occasionne 60 millions de dégâts par an. (Toutes espèces confondues)
Imaginez-vous, au travail avec un insecte, un rat, un oiseau, un sanglier, un chevreuil, mettre à mal, votre travail établi depuis des années ?
Que feriez-vous ?
Je vous pose la question, car elle est posée au quotidien aux chasseurs.
Bien sûr, il existe quelques alternatives à la chasse, qui peuvent fonctionner pendant un certain temps et certains cas . Mais si la décision doit être prise de retirer l’animal envahissant pour votre activité, vous la prendrez !
Il y a un équilibre dans tous les domaines, on parle de l’agriculture, mais nous pouvons aussi parler de la sylviculture (La sylviculture est la gestion des forêts et son exploitation). Le cerf par exemple, ce grand cervidé consomme les jeunes pousses des arbres,riche en nutriments. Cependant un arbre brouté qui a subit un abroutissement, ne sera pas utilisable en bois d’œuvre par exemple.
Alors que va faire le sylviculteur ? Il va tout d’abord protéger ses parcelles avec du grillage pour repousser des grands cervidés. Plus de randonnée dans le secteur, plus de chevaux, plus de vélo, voilà comment à la campagne nous nous protégerons de vous.
Plus les années passent, et plus cette dégradation du quotidien des chasseurs simplement par méconnaissances et ferveur dans la protection animale, ne permet plus de mettre en lumière les belles actions des chasseurs , indispensable à nous tous.
Tuer n’est pas anodin, gérer est une nécessité, vivre sa vie en étant respectueux est une obligation.
Julien Barraquand
Chasseur passionné et dépité.
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