La viande de gibier à l’honneur : avantages, défis et impact sur l’avenir de l’alimentation

Tous les anti-chasse le disent, la prolifération des sangliers en France est due aux chasseurs. Ils les nourrissent, les élèvent et les relâchent par milliers dans les campagnes… Ils ont les preuves scientifiques, ils ont vu, ils savent… Si on les écoute, les chasseurs français jouent les « pompiers pyromanes » (ils nous servent cette expression à chaque fois). Que veulent-ils dire ? Selon eux, nous avons créé le problème et nous nous présentons comme ceux qui peuvent le résoudre grâce à la chasse. Ceci est faux, voici pourquoi. Désolé Pierrot, encore raté…
Oui, il existe des élevages. Qui sont de deux catégories :
Les tableaux de chasse annuels parlent d’eux-mêmes :
Il peut y avoir des hybridations dues à des élevages de cochons en plein air mais les études de l’ex ONCFS montrent que le taux d’hybridation est minime, voire négligeable. Cette hybridation a toujours existé mais elle est accidentelle et pas recherchée.
L’inénarrable Pierre Rigaux nous dit dans son « livre » Pas de fusils dans la nature « Alors que les effectifs de sangliers sauvages étaient faibles, les chasseurs ont lâché dans la nature bon nombre d’animaux croisés en captivité, pour obtenir des populations de sangliers plus prolifiques. » Et il nous cite comme source un document de l’ONCFS (voir ici). C’est bien, ça fait sérieux mais il y a un problème. Ce document ne mentionne nulle part les hybrides ou « cochongliers » et dit même que ces hybridations accidentelles ou volontaires « ne constituent plus une raison essentielle de l’existence de fortes populations. » Rigaux nous cite donc une source qui le contredit en espérant que personne n’ira la consulter.
Mais cet argument est faux aussi. Les populations de sangliers sont en augmentation partout en Europe. Certains pays qui n’en avaient aucun, comme la Suède, sont eux aussi colonisés par cet animal. Voyez plutôt ces graphiques qui sont très explicites. Ils sont issus d’une étude exhaustive que vous pourrez trouver ici. Les élucubrations d’un soi-disant naturaliste et du porte-parole de l’ASPAS sont donc battures en brèche. Voir notre article ici.
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