La viande de gibier à l’honneur : avantages, défis et impact sur l’avenir de l’alimentation

Une manifestation « énorme » a eu lieu à Paris samedi pour protester contre la chasse. Elle a réuni 120 manifestants. Au théâtre, on appelle cela un « bide ». « Nous partîmes cinquante mais par un prompt renfort nous nous vîmes cent vingt en arrivant place de la Bastille ».
Une dizaine d’organisations, associations, collectifs et autres groupuscules avaient appelé à manifester contre la chasse samedi dernier. Selon le Parti animaliste, principal organisateur, il s’agissait d’une « marche blanche » en hommage à toutes victimes de la chasse. Le porte-parole de ce parti a déclaré que le but était de « montrer aux chasseurs que la forêt ne leur appartient pas, ne leur est pas réservée et à marquer la fin de la saison de chasse. »
Le résultat est sans appel : 120 manifestants. Ce n’est même pas un échec, c’est un désastre ! Une manifestation nationale regroupant une dizaine d’associations qui ne réunit que 120 manifestants devrait conduire les organisateurs à se poser des questions quant à leur représentativité et à leur écho auprès du public. Le chiffre n’est pas contestable puisque ce sont les initiateurs de l’évènement qui le donnent eux-même. Voici le tweet de Xavier Cornet, membre du Parti animaliste, qui annonce le nombre de participants.
Pour paraphraser Corneille dans Le Cid : « Nous partîmes cinquante mais par un prompt renfort nous nous vîmes cent vingt en arrivant place de la Bastille ». A comparer aux 50 000 manifestants réunis en septembre dernier par les chasseurs.
L’échec de cette manifestation fait écho à l’échec politique de Hélène Thouy. La candidate du Parti animaliste aux élections présidentielles n’a pas réussi à réunir les 500 parrainages nécessaires pour se présenter. L’obligation de recueillir 500 signatures avant de se présenter à une telle élection permet d’éviter les candidatures fantaisistes. Les maires ont jugé que celle d’Hélène Thouy n’était pas sérieuse et ils ont eu raison. L’élection présidentielle ne permettra pas à ces dangereux extrémistes de développer leur thèses.
Il faut se rendre à l’évidence, les chiffres annoncés dans les sondages mis en avant par les animalistes à propos de la chasse sont faux et ne reflètent en rien l’opinion des français. Les résultats sont manipulés et les questions sont biaisées. Comment expliquer sinon que, si « 80% des français sont contre la chasse », seuls 120 d’entres eux se réunissent pour le dire ?
Mais alors comment expliquer aussi l’énorme visibilité offerte à ces gens et à leurs idées dans les médias français ? Pourquoi ces derniers offrent-ils de telles tribunes à ces dogmatiques dangereux pour notre mode de vie, nos traditions et notre culture ? Les liaisons dangereuses mises à jour récemment entre L214 et quelques rédactions parisiennes s’étendent-elles encore plus loin ?
Lire aussi : Quand les médias grand public collaborent avec L214 (Web agri)
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