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Le Sénat face à la désinformation. La sécurité à la chasse est étudiée au Sénat

Les opposants à la chasse ont réussi leur opération de désinformation. Ayant atteint les 100 000 signatures leur pétition est étudiée au Sénat. La Haute assemblée a créé une mission « sécurisation de la chasse »qui débutera ses travaux le 7 décembre. La première revendication de cette pétition est d’interdire la chasse le dimanche et le mercredi.

Une opération de désinformation réussie par nos opposants

La désinformation est une arme utilisée depuis longtemps. Sun Tzu (IVème siècle avant JC) en parlait déjà dans L’art de la guerre. Désinformer signifie communiquer sciemment de l’information fausse destinée à tromper. Synonymes : manipuler, mentir, tromper. On dirait du Rigaux, n’est-ce pas ?

Vladimir Volkoff, écrivain d’origine russe s’y est beaucoup intéressé, il la définit ainsi : « La désinformation est une manipulation de l’opinion publique, à des fins politiques, avec une information traitée par des moyens détournés ».

François-Bernard Huyghe (écrivain et essayiste politique) en donne une définition plus précise : « la désinformation consiste à propager délibérément des informations fausses en les faisant apparaître comme venant de source neutre ou amie pour influencer une opinion et affaiblir un adversaire. »

C’est exactement ce qui s’est passé à propos de cette pétition. On a désinformé l’opinion publique à propos de la chasse et des accidents de chasse. Les accidents de chasse n’ont jamais été aussi peu nombreux. Les statistiques de l’OFB en atteste. Alors, pourquoi le Sénat se lance-t-il dans ces travaux ? Alors pourquoi les médias font-ils comme si ces accidents étaient plus nombreux que jamais ? Pourquoi l’opinion publique a-t-elle l’impression que la chasse est une pratique dangereuse ?

Tout simplement parce que nos opposants maîtrisent mieux que nous les outils modernes de communication. Il sont mieux formés que nous à l’art de la propagande et de la manipulation des foules. Ces techniques sont communément utilisée par une certaine extrême gauche depuis longtemps. Il n’est pas étonnant que nous les retrouvions mises en oeuvre par les anti-chasse. Beaucoup viennent de cette mouvance politique. Il faut noter que la première revendication de ces activistes est dinterdire la chasse les dimanche et mercredi. Ce qui n’est qu’une manière détournée d’interdire à nos enfants de la pratiquer et donc d’interdire la transmission. Sans cette transmission, les effectifs des chasseurs décroîtront et la chasse disparaîtra. Voici le but de cette pétition. La sécurité n’est qu’un alibi pour attaquer un mode de vie, une culture et une civilisation.

Lire aussi : Le dimanche sans chasse c’est pour empêcher la transmission à nos enfants !

La mission « sécurisation de la chasse » du Sénat

Le nom seul de cette mission démontre que les sénateurs se sont fait, eux aussi, abuser par cette opération de désinformation et de propagande. Pour quoi sécuriser la chasse alors qu’elle n’a jamais été moins dangereuse ? Notons aussi que la première personne auditionnée par la haute assemblée sera Mila Faustine Béatrice Sanchez, l’initiatrice de la pétition « Morts, violences et abus liés à la chasse : plus jamais ça ! »

Lire aussi : texte de la pétition Morts, violences et abus liés à la chasse : plus jamais ça !

La mission du Sénat est constituée de 19 sénateurs et sénatrices. Elle est présidée par Sophie Primas et François-Noël Buffet. Elle réalisera une étude approfondie des questions relatives à la sécurité à la chasse, à la délivrance et à la validation du permis de chasser, aux conditions de détention d’armes de chasse, à la répartition spatiale et temporelle de l’usage des espaces naturels, aux sanctions encourues ainsi qu’à la prise en charge des victimes.

Lire : Sécurisation de la chasse. La mission va commencer ses travaux (communiqué du Sénat)

Nous pouvons d’ores et déjà répondre à leurs questions.

Sécurité : -41% d’accidents en 20 ans – 71% d’accidents mortels. N’est-ce pas une amélioration significative ? Si la sécurité routière pouvait s’en inspirer…

Délivrance permis de chasse : l’examen du permis est sélectif. Toute fautes relatives à la sécurité est éliminatoire. Le taux de réussite est de 70%. Le taux de réussite au baccalauréat est de 93%…

Détention d’armes de chasse : la loi encadre strictement la détention d’armes de catégorie C en France. L’achat de munitions aussi. Vous ne pouvez en acquérir qu’en présentant votre permis et la validation annuelle. De plus l’inscription au registre FINIADA permet d’interdire la détention d’arme de chasse et la délivrance de la validation annuelle tout chasseur qui aurait commis des infractions. L’inscription au FINIADA est d’ailleurs un sujet récurrent de polémique car les raisons de l’inscription sont souvent discutables.

Usage des espaces naturels : la chasse se pratique dans la campagne. Rappelons aux sénateurs que 74% de la forêt française est privée et que 100% des terres agricoles le sont. Il n’est donc pas question de partage de la nature dans ces cas-là. Si les chasseurs y sont, c’est qu’ils en ont le droit ; les promeneurs, eux, n’ont rien à y faire. Pour les forêts domaniales, la règle est simple, on y chasse en général 2 jours par semaine. Ce qui laisse 5 jours aux autres usagers de la nature.

Sanctions : nos opposants souhaiteraient que les sanctions encoures en cas d’accident de chasse soient plus sévères. Ils oublient que le droit définit ce qu’est un accident et que la France est un État de droit. On ne juge pas et ne condamne pas quelqu’un en fonction de l’humeur de la foule ou de la volonté d’un obscur petit commissaire politique. Car il s’agit bien d’accidents. Aucun chasseur qui commet une faute ne la commet intentionnellement.

Conseil de lecture pour les sénateurs :

—> Sécurité à la chasse. “Tenir un fusil entre ses mains est une chose grave.”

—> Oui, la sécurité à la chasse s’est améliorée ! Vérification

—> 100 000 chasseurs formés par an pour plus de sécurité

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