La viande de gibier à l’honneur : avantages, défis et impact sur l’avenir de l’alimentation
Les masques tombent, ils veulent la fin de l’élevage, .
- Denis Plat
- juillet 14, 2020
Le constat.
Plusieurs éleveurs de la vallée de Chamonix viennent de redescendre leurs troupeaux après seulement 2 semaines d’estive en montagne. Pourquoi ? A cause des attaques de loup. Trop c’est trop, ils ont renoncé pour la première fois depuis 60 ans. En France, l’année dernière ce sont plus de 12 000 bêtes d’élevage qui ont été tuées par ce charmant animal.
Voici le résultat de la ré-introduction artificielle des grands prédateurs. Cela signifie la disparition de l’élevage et du pastoralisme car le loup est aujourd’hui présent pratiquement partout en France et ses effectifs officiels sont sous-estimés par l’office français de la biodiversité (OFB). Pourquoi sous-estimer ces effectifs ? Pour limiter le nombre de tirs de prélèvement.
Il est surprenant qu’un organisme qui prétend défendre la biodiversité protège ce prédateur qui, dans les conditions actuelles, est un ennemi de cette biodiversité. Le constat est sans appel : plus de mouflons dans le massif du Ventoux, plus de mouflons dans le Vercors. Plus de pâturage en montagne, cela veut dire plus de pairies d’altitude car la forêt va gagner et le milieu va se refermer, cela signifie, entres autres, plus de coqs de bruyère… Alors, l’OFB, le loup est-il vraiment un allié de la bio diversité ? Ou est-il un allié d’autre chose ?
Les masques tombent, les amis du loup travaillent pour tuer l’élevage français.
Le loup n’a pas été ré-introduit pour des motifs innocents. Le ré-ensauvagement voulu par certains est une menace de mort pour l’agriculture française. Le député LREM Loïc Dombreval qui a initié la tribune des 62 parlementaires opposés aux chasses traditionnelles au motif qu’elles seraient cruelles est bien silencieux à propos de la souffrance des brebis, des vaches et des chevaux. Y aurait-il des souffrances plus dignes de compassion que d’autres ? Nous aimerions bien l’entendre à ce propos mais il est particulièrement discret. Pourquoi donc ? Mais la réponse est simple, la souffrance animale lui importe peu en fait. Il travaille comme il vient de l’avouer à demi-mots pour tuer l’élevage français et le remplacer par une viande de culture et une agriculture cellulaire : « En 2040, environ 60% de la viande consommée sera soit cultivée en laboratoire, soit composée de végétaux »
Possède-t-il des actions des grands laboratoires américains qui élaborent déjà ce genre d’aliments (si on peut appeler cela des aliments). Rappelez-vous que la majorité des groupuscules anti-spécistes sont financés par ces laboratoires et grands groupes américains. Ce n’est pas innocent et c’est même assez ironique de voir que ces activistes souvent issus de l’extrême gauche servent « d’idiots utiles » au capitalisme américain. Cette nouvelle industrie a obtenu le soutien de milliardaires tels que Bill Gates, Richard Branson ou Sergey Brin, de fondations et de fonds d’investissement.
Le projet de ces gens est politique, au sens fort du terme. Détruire ce qui fait de nos pays et de nos civilisations des civilisations humaines. Il s’agit de déshumaniser, de couper les racines, d’éradiquer le passé pour faire place à un monde terrifiant et artificiel.
Ils nous préparent le « meilleur des mondes » que Aldous Huxley nous décrivait comme l’horreur absolue : « la dictature parfaite serait une dictature qui aurait les apparences de la démocratie, une prison sans murs dont les prisonniers ne songeraient pas à s’évader. Un système d’esclavage où, grâce la consommation et au divertissement, les esclaves auraient l’amour de leur servitude. »
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