La viande de gibier à l’honneur : avantages, défis et impact sur l’avenir de l’alimentation
Pompili, ministre ou militante ?
- Denis Plat
- septembre 16, 2020
La réponse est évidente ! Après quelques semaines à son poste elle a accumulé les décisions et les déclarations qui nous permettent de bien cerner son engagement. Il s’agit bien d’une militante verte pure et dure ! Il faut se rappeler que son mentor en politique fut Yves Cochet, l’homme de la « collapsologie » qui prédit « l’effondrement de la civilisation thermo-industrielle »…
A peine à son poste, une de ses premières actions fut de recevoir tout ce que la France compte comme associations se prétendant écologistes mais ayant en fait des buts bien plus politiques. Les fameux « ayatollahs » ou « khmers verts ».
Sa décision de n’accorder aucun quota pour la capture à la glu ne repose sur aucun fondement légal, de droit français ou européen, n’est motivée par aucune raison scientifique ; ce n’est que le caprice (comme dit Willy Schraen) d’une militante écolo qui abuse de son pouvoir de ministre et a exercé un chantage sur le président pour obtenir cette décision. Elle a d’ailleurs déclaré lors d’un déplacement dans les Hautes-Alpes que cette chasse devait disparaître !
Elle s’attaque aussi à l’agriculture.
La chasse et les chasseurs ne sont pas les seuls à être visés par la militante Pompili. Elle vient de recevoir les militants de l’association « Nous voulons des coquelicots ». Cette association, crée en 2018 par Fabrice Nicolino, journaliste à Charlie Hebdo (donc grand spécialiste de l’agriculture…), milite pour l’interdiction totale des pesticides de synthèse. Nicolino s’attaque aussi à l’élevage ; il est l’auteur d’un livre dont le titre est explicite : « Bidoche. L’industrie de la viande menace le monde. »
Notre ministre militante déclare après cette rencontre dans un tweet : « nous devons nous passer à terme des pesticides de synthèse ». Rappelez-vous, c’est elle qui en 2016 avait fait interdire les néonicotinoïdes. Cette interdiction a tellement ravagé la filière betteravière française qu’elle a été obligée sous la pression du président d’accepter que ces agriculteurs puissent à nouveau l’utiliser.
C’est aussi elle qui déclare lors de son déplacement dans les Haute-Alpes qu’elle veut « protéger le loup et les éleveurs ». Tous les bergers et éleveurs vous diront qu’il est impossible de concilier les deux. C’est soit le loup soit l’élevage.
Nul doute que le ministre de l’agriculture appréciera ces incursions dans son domaine de responsabilité.
On se peut se demander si son but n’est pas de tuer l’agriculture française qui fait de notre pays un des premiers dans ce domaine. Qui en profitera sinon nos concurrents sur le marché mondial ?
Pragmatisme politique au service d’une idéologie.
Barbara Pomili a bien appris de ses échecs. Son engagement derrière le candidat Macron pendant la dernière campagne présidentielle, n’est que le signe d’un grand pragmatisme politique dont elle a toujours su faire preuve après ses défaites cuisantes lors de différentes élections en début de carrière.
- Première tentative aux législatives en 2007 à Paris : 2, 27%
- Deuxième tentative en2008 aux municipales dans le XV ème arrondissement : 4%
Elle comprend alors que l’écologie seule ne peut la porter aux responsabilités ; lors des élections législatives suivantes, elle passe un accord avec le PS et est enfin élue. Elle quitte les Verts en 2015 et se voit nommée en remerciement secrétaire d’État sous Hollande. Ne marquant aucune reconnaissance à celui qui l’a nommée au gouvernement, elle est la première ministre à se prononcer en faveur du candidat Macron. Un beau parcours semé de trahisons !
Il semble que la prochaine trahison soit en cours car elle a annoncé le weekend dernier la création du courant « En commun ! », une association de parlementaires soucieux d’écologie et désireux de faire bouger les lignes. Leur but ? « Contribuer à l’action de la majorité vers plus de solidarité et d’écologie ». Vont-ils rejoindre les député du groupe Écologie démocratie et solidarité du député Orphelin et affaiblir encore la majorité parlementaire ? S’agit-il d’une manoeuvre pour mettre la pression sur le président afin d’orienter sa politique vers plus d’écologie dogmatique et punitive ?
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