Le conseil d’administration de la FDC 76 a décidé de soutenir les Restos du Cœur durant la période de Noël 2021. Elle fait un appel aux dons pour lancer cette opération qui permettra de distribuer 3000 repas.

Grâce à la FDC 76, du gibier pour le Noël 2021 des restos du coeur

En 2020, l ‘opération 1000 faisans pour Noël avait permis de faire découvrir le gibier à des familles nécessiteuses pendant la période de Noël. Forte de ce succès, la FDC 76 lance cette année « Du grand gibier pour Noël 2021 en Seine-Maritime« . Elle fait pour cela un appel aux dons. Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues. Les sommes ainsi perçues permettront de collecter le gibier et de le transformer. Le calendrier et les modalités de cette collecte sont précisés dans le journal Infoschasse 76 de septembre, sur le site internet et les réseaux sociaux de la FDC 76.

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Les dons ouvrent droit à une déduction fiscale

Les dons sont de 5 euros au minimum mais peuvent bien sûr être plus importants. Ces dons peuvent pouvoir droit à une déduction fiscale. Depuis les lois Coluche et Borloo, le montant de la déduction fiscale est de 75% pour les particuliers. Ce qui signifie si vous faites un don de 100 euros, vous bénéficierez d’une déduction fiscale de 75 euros !

La déduction fiscale pour les entreprises est de 60%. Les dépenses de mécénat ouvrent droit à une réduction d’impôt sur l’IS égale à 60% de leur montant (don en numéraire et en nature).

Les chasseurs, créateurs de lien social

Cette belle initiative de la FDC 76 est emblématique de ce que sont les chasseurs de France. Ils sont au coeur des communes, des départements et des régions. La société de chasse communale est souvent la seule association qui vit encore dans certains villages et anime la vie sociale. Dans de nombreux endroits le repas annuel des chasseurs est un évènement auquel tous les habitants se retrouvent avec plaisir. La chasse, en plus de ses actions en faveur de la biodiversité, est aussi créatrice de lien social et intergénérationnel.

Notre époque voit les campagnes se dépeupler ; les services publics désertent ces zones et les commerces ferment à cause des grandes surfaces. Et ce n’est pas l’arrivée des « néo-ruraux » qui sauvera nos campagnes. Comme le disait fort justement Jean-Paul Pelras dans un article du Point : « Ambassadeurs des légumes oubliés, du brunch champêtre, de la piste cyclable et du covoiturage, ils ont une conception de la campagne formatée selon leurs exigences. Avec des critères bien précis qui excluent la mouche, la cloche, la bouse, le chant des grenouilles, celui du coq et la présence du troupeau sur la petite route départementale. »

Un sondage récent, commandé par la FNC, montrait bien que le chasseur est majoritairement (57 %) identifié comme un acteur de la ruralité qui participe à la vie locale et un créateur de liens dans les campagnes. Vous trouverez les chiffres à ce propos en page 31 du sondage IFOP en cliquant sur le lien ci-dessous.

La rédaction vous conseille :

—> Le rapport des Français à la chasse et aux chasseurs (sondage IFOP)

—> Encore un néo-rural dérangé par les agriculteurs voisins.