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Ruralité et chasse sont indissociables. Quoiqu’en disent certains…

Chasseurs

Contrairement à ce que disent certains (parfois surprenants…), chasse et ruralité sont indissociables. Encore une preuve avec le repas de la société de chasse de Saint-Sébastien d’Aigrefeuille, village de 500 habitants.

250 convives au repas de l’ACCA

Le repas a eu lieu samedi dernier. C’est l’association communale de chasse agréée (ACCA) de Saint-Sébastien d’Aigrefeuille qui invitait. Sur les 500 habitants, 250 étaient présents au repas des chasseurs. Peut-on vraiment dire que les ruraux n’aiment pas les chasseurs ? La vidéo de l’évènement nous a été transmise par un habitant que nous remercions.

Des exemples comme celui de Saint-Sébastien d’Aigrefeuille sont nombreux. C’est même la règle dans les communes rurales. La société de chasse est souvent la dernière structure associative active. Elle tisse des liens forts entre ses membres mais aussi avec le reste de la population. Repas en commun, partage de venaison, entretien des chemins, des haies, des bocages, entraide villageoise… Que seraient nos villages sans les chasseurs ? La ruralité est vivante grâce à eux. Ce n’est pas « une assimilation fallacieuse »… Ceux qui prétendent que les chasseurs sont majoritairement citadins se trompent ou mentent (Julien Bayou par exemple). Les études faites sur le profil sociologique des chasseurs montrent que les groupes de chasse sont composés à 70% de personnes d’origine rurale.

Lire aussi : Désintox. Non, la chasse n’est pas un hobby majoritairement citadin (France Info)

La propagande de nos opposants se heurte à la réalité

C’est face à cette réalité que se brise la propagande de nos opposants. Le collectif « ruraux en colère » se targue de représenter la ruralité qui « en a assez de la chasse ». Rectifions d’abord le nom du groupe. Collectif est peut-être exagéré. Combien sont-ils ? Que représentent-ils exactement ? Nul ne le sait. Ruraux en suite ; qu’ont-ils de rural ? Qui sont-ils ? Quelques potiers artisanaux, joueurs de flute andine ou sylvothérapeutes à dreadlocks ? Mais le Sénat les a quand même invité pour parler de chasse. A quel titre ?

L’expérience montre aussi que ne sont pas les néo-ruraux qui parfois s’installent à la campagne qui créeront du lien. Ils arrivent avec des idées préconçues, des a priori et, en général, une certaine condescendance voire une condescendance certaine à l’encontre des « campagnards »… Ils cherchent à imposer le mode de vie qu’ils ont rêvé en s’installant sans prendre en compte que des générations nombreuses les ont précédé sur ces territoires. Ces générations ont laissé un art de vivre, façonné les paysages, créé le monde dans lequel ils s’installent. Un peu de considération semble la moindre des choses. Lorsqu’on est invité quelque part, on ne met pas les pieds sur la table en expliquant à ses hôtes comment il faut vivre. Il faut, comme le dit si bien Denis Tillinac, prendre en compte son héritage :

« Le sens de l’héritage. Evaluer avec gratitude ce que l’on doit à ses ascendants : la parentèle, la patrie, le terreau spirituel, la langue, la civilisation, ses reflets dans une culture, un paysage, des monuments, des traditions, des codes, des grimoires. Apprendre à voyager dans les cryptes à plusieurs étages d’une mémoire longue, afin que le temps présent s’y infuse. Se percevoir comme un maillon et non un en-soi muré dans son autosuffisance. »

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