La viande de gibier à l’honneur : avantages, défis et impact sur l’avenir de l’alimentation
Un homme tire à la carabine sur des chiens de chasse
- Denis Plat
- novembre 19, 2021
Dimanche dernier, lors d’une battue, un riverain a tiré avec une arme à feu sur les chiens de chasse. Comment justifier un tel acte ? Nous le disons depuis longtemps, les discours des opposants à la chasse poussent certains à passer à l’acte. Évidemment, les incitateurs sont bien à l’abri et n’auront aucun problème.
L’escalade violente des opposants à la chasse
Dimanche dernier, la violence à l’encontre des chasseurs a encore franchi un cap. Un habitant de la commune de Coatascorn dans les Côtes-d’Armor a tiré avec une arme à feu sur les chiens de chasse lors d’une battue au chevreuil. Un des chiens a été blessé. Les chasseurs ont prévenu la Gendarmerie. Les chasseurs dénoncent un climat de plus en plus violent à leur encontre. « Nous sommes régulièrement insultés, certaines personnes accélèrent en voyant un chien ou un chasseur en bord de route dans le but de les percuter. La prochaine étape sera-t-elle la mort d’un chasseur ? » Le maire s’insurge, lui aussi, contre cet acte inqualifiable. Il appelle à l’apaisement « La chasse fait partie des activités rurales traditionnelles, légitimes et réglementées, au même titre que d’autres activités telles que l’agriculture. On est en droit d’exprimer son mécontentement et désaccord, mais par le dialogue. »
Il note aussi que la plupart des plaintes contre les activités rurales traditionnelles proviennent d’habitants récemment installés dans la commune. Les fameux « néo-ruraux ». Le maire craint une division entre les habitants « historiques » et ces nouveaux arrivés qu’il presse de s’intégrer. « Mon objectif, c’est évidemment de les intégrer. Mais de leur côté, ils doivent aussi comprendre que dans de petites communes rurales comme les nôtres, il faut composer avec son entourage. »
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Une arme déclarée ?
Ce malheureux incident nous donne l’occasion de répondre à ceux qui accusent les chasseurs dès qu’un coup de feu est tiré. Parmi les spécialistes de ces attaques on peut citer les responsables de la LPO. Ceux-ci accusent les chasseurs dès qu’un rapace est malheureusement retrouvé criblé de plomb. Il n’y a pas que les chasseurs qui possèdent des armes (légales ou non). Ce message vaut aussi pour les pitres de « Un jour un chasseur ».
On estime qu’il y aurait, en France, environ 11 millions d’armes possédées légalement ou illégalement en France. Seules les armes déclarées sont comptabilisées. Le ministère de l’intérieur annonce les chiffres suivants : près de 2 000 armes de catégorie A, environ 1,4 million d’armes de catégorie B et 4 millions de catégorie C. Le reste ne fait l’objet que d’estimations plus ou moins sérieuses. Armes datant de la deuxième guerre mondiale, le vieux « fusil du grand-père » découvert dans le grenier et les armes provenant de trafics et destinées au banditisme.
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