La viande de gibier à l’honneur : avantages, défis et impact sur l’avenir de l’alimentation
Un oiseau du désert au Coeur de l’Eure-et-Loir
- Julien Barraquand
- février 12, 2019
Le désert du Sahara n’a pourtant rien de ressemblant avec l’Eure-et-Loir et pourtant un oiseau vivant dans le désert vient d’être découvert dans le département.
En effet, les agents de l’ONCFS viennent de découvrir un courvite isabelle (cursorius cursor) en plumage de 1ère année.
Fin 2018, à l’occasion d’une mission de surveillance des populations de gibier à proximité du Parc naturel régional du Perche, deux agents de l’ONCFS parcourent un champ à l’aide de leurs jumelles, et tombent sur un oiseau totalement inattendu … un courvite isabelle (cursorius cursor) en plumage de 1ère année !
Cet oiseau de la famille des glaréolidés vit dans les plaines nues et arides à végétation clairsemée, dans les régions semi-désertiques et les dunes de sable de l’Afrique du Nord, ainsi que de l’Asie occidentale et centrale. Il est également présent aux îles Canaries. Les oiseaux d’Afrique du nord hivernent jusqu’au sud du Sahara, et ceux du Moyen Orient en Arabie. Les oiseaux d’Asie du sud-ouest hivernent quant à eux, au nord-ouest de l’Inde.
Son origine géographique est d’ailleurs trahie par son plumage de couleur sable, ou isabelle, qui le rend pratiquement invisible dans les dunes, à l’exception d’un subtil triple bandeau bleu pâle, blanc et noir qui lui décore l’arrière de la tête. Vu de derrière, ce motif en «V» donne l’illusion que l’oiseau fait face à son observateur.
En France, le courvite isabelle est inscrit sur la liste des espèces soumises à homologation nationale. Il s’agit de la 11ème mention française. Cette formidable trouvaille ornithologique n’aurait pas été possible sans les fines connaissances naturalistes des deux agents du service départemental d’Eure-et-Loir.
Pour lui permettre de stationner en toute quiétude dans cette zone, les agents du service départemental ont alors sensibilisé l’agriculteur ainsi que les responsables des territoires de chasse jouxtant la parcelle. L’oiseau a stationné pendant une quinzaine de jours dans cette zone, avant d’être victime d’une attaque de corneille noire.
Les modalités d’arrivée de cet oiseau aussi loin de sa zone de vie restent mystérieuses : son arrivée naturelle ayant sans doute été favorisée par de forts vents de Sud.
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