La viande de gibier à l’honneur : avantages, défis et impact sur l’avenir de l’alimentation
Viré de sa société de chasse , il menace des chasseurs et un garde chasse avec son fusil.
- Julien Barraquand
- août 15, 2017
Un homme de 65 ans, est membre de l’Association de chasse maritime du Calaisis depuis plus de quarante ans et occupe depuis de nombreuses années une hutte située sur la commune de Marck.
Au tribunal , il annonce avoir eu « quelques problèmes » avec le président de l’association : « Je savais que je ne pouvais plus utiliser cette hutte après avoir été avisé par lettre recommandée de mon exclusion de l’association. Le jour des faits, je me suis rendu sur place pour constater que la hutte, que j’avais mis plusieurs années à aménager, était occupée par trois personnes. Je n’ai pas apprécié. Je me suis mis en colère mais je n’ai exercé aucune violence à l’encontre de quiconque et je n’ai menacé personne avec un fusil. »
Ce ne sont pas les mêmes déclarations pour les parties civiles : « Lorsque je suis arrivé à la hutte avec les deux collègues, le barillet du haut avait été changé. J’ai appelé le garde-chasse qui m’a donné l’autorisation de le couper. L’ancien occupant de la hutte est arrivé, il nous a demandé de sortir de sa hutte d’un air menaçant. Devant notre refus de quitter les lieux, il m’a empoigné par la capuche pour me faire tomber et il a balayé l’intérieur de la hutte avec son fusil à la hanche en nous demandant une dernière fois de sortir. » Même le garde-chasse avec toute l’autorité qu’il puisse avoir a été bousculé.
Le chasseur sera reconnu coupable de violence avec interruption temporaire de travail d’un jour pour une victime et de menaces avec arme. Il est condamné à trois mois de prison avec sursis ainsi qu’à la confiscation de ses armes. Il devra verser aux parties civiles, au représentant de l’association ainsi qu’à la caisse primaire d’assurance maladie, la somme globale de 2 678 €.
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