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Vol de panneaux « chasse en cours » en Bretagne
- Denis Plat
- mars 7, 2022
Les chasseurs de Daoulas sont furieux. Le 20 février dernier, les panneaux « chasse en cours » ont été volés pendant la battue organisée le dimanche. Ce vol est une inconscience meurtrière disent les chasseurs locaux et ils ont raison.
Un vol d’une incroyable dangerosité
La pose des panneaux avant toute action collective de chasse au grand gibier est obligatoire depuis un arrêté d’octobre 2020. Les chasseurs de Daoulas en Bretagne le savent et mettent scrupuleusement en oeuvre cette obligation. Quelle ne fut pas leur surprise de constater après la battue du dimanche 20 février que la majorité d’entres eux avaient disparus. Ce n’est, hélas, pas la première fois que que cette mésaventure survient dans ce secteur. Les chasseurs sont furieux et nous les comprenons.
« On nous les a volontairement retirés. Et ce n’est pas la première fois que cela arrive. Ces actes sont de la pure inconscience. Après cela, on va tirer à boulets rouges sur les chasseurs, en disant que nous ne prenons aucune précaution pour avertir de notre présence. Et pourtant, la sécurité des chasseurs et des non-chasseurs est une priorité absolue. »
Un sociétaire local
Lire : Arrêté du 5 octobre 2020 relatif à la sécurité en matière d’activité cynégétique
Un acte d’une incroyable dangerosité
L’opposition à la chasse ne doit pas conduire à mettre en danger la sécurité des promeneurs. Il semble que certains de nos opposants aillent jusqu’à chercher à provoquer des accidents. Les anti-chasse ne reculent devant rien, nous le savons. Mensonges, manipulations, faux sondages, actes de vandalisme, sabotages… Avec le vol de panneaux, certains ont franchi une limite inacceptable. Voler des panneaux chasse en cours est une mise en danger de la vie d’autrui. Cherchent-ils à provoquer des accidents pour discréditer la chasse et les chasseurs ? La question peut se poser. Nous espérons que les auteurs de cet acte criminel seront identifiés et sévèrement punis.
Voici l’article 223-1 du code pénal.
« Le fait d’exposer directement autrui à un risque immédiat de mort ou de blessures de nature à entraîner une mutilation ou une infirmité permanente par la violation manifestement délibérée d’une obligation particulière de prudence ou de sécurité imposée par la loi ou le règlement est puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende. »
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