Willy Schraen : « La chasse n’est pas mon métier. C’est ma passion ! »

Le Congrès de la Fédération Nationale des Chasseurs (FNC) s’est tenu récemment à Beaune, rassemblant de nombreux passionnés de chasse venus de toute la France. À cette occasion, Willy Schraen, Président de la FNC, a prononcé un discours empreint de ferveur et d’engagement, défendant la chasse comme mode de vie et non simplement comme un métier. Schraen s’est exprimé sur plusieurs sujets clés, notamment l’indemnisation liée à la loi de 1968, la chasse du grand gibier, la sécurité et la proposition de loi visant à abolir les chasses traditionnelles.

Dans son discours, Schraen a évoqué l’importance de la chasse dans la préservation de l’équilibre des écosystèmes, la protection des cultures agricoles et la prévention des collisions routières entre animaux sauvages et véhicules. Il a également appelé à rouvrir le dossier d’indemnisation sur la loi de 1968, estimant que l’équation financière actuelle liant la chasse à la nature ne permet pas d’assurer un avenir à la chasse française.

En matière de sécurité, le Président de la FNC a affirmé que les chasseurs n’ont pas attendu les politiques pour agir. Il a invité ceux qui ne chassent pas et qui éprouvent un sentiment de peur à l’égard des chasseurs à partager leur passion pour la nature avec eux, afin de mieux comprendre les enjeux et les motivations de la chasse.

Concernant la proposition de loi du député écologiste Charles Fournier visant à abolir les chasses traditionnelles, Willy Schraen a exhorté les présidents de chasse à se mobiliser et les députés à choisir et assumer leur position. Il s’est engagé à combattre la peur et les idées fausses sur la chasse, appelant les chasseurs à mener ce combat à ses côtés pour contrer les injonctions des activistes anti-chasse.

Willy Schraen a conclu son discours en soulignant l’importance de la viande de gibier comme atout économique et social pour les territoires ruraux. Il a exprimé sa conviction que, dans un avenir proche, chasseurs, pêcheurs, agriculteurs et éleveurs seront valorisés par la société qui les entoure. Pour Schraen, le combat pour la chasse est juste et finira par payer.