Skip to content

Perdrix et érotisme. Un tableau de Lucas Cranach.

Saviez-vous que la perdrix avait été associée à l’érotisme et à la tentation ? En voici un exemple avec ce tableau de Lucas Cranach décrypté par Anne Chevée.

Associées à l’image d’une femme nue, les perdrix peintes sur ce tableau du 16e siècle donnent un sens érotique au sujet. La jeune fille allongée est identifiée comme l’une des compagnes de Diane au vu de l’arc et du carquois accrochés aux branches de l’arbre voisin. Mais la nonchalance qu’elle affiche est trompeuse. Car si les perdrix installées à ses pieds symbolisent l’égarement sexuel et invitent à la luxure ; l’inscription qui la surmonte met en garde les intrus. « Ne trouble pas le sommeil de la nymphe de la source sacrée ; je me repose. »

Allusion à peine voilée aux châtiments terribles que la déesse de la chasse et ses compagnes, les nymphes, peuvent exercer à l’encontre de ceux qui perturbent leur intimité.

La nymphe de la source – 1545-1550 – Lucas Cranach le jeune – Courtesy of Metropolitan Museum of New York, USEn savoir + : https://arthist.typepad.fr/artchasse_chasscrois/

Anne Chevée est diplômée d’iconographie médiévale à l’université Paris Sorbonne et diplômée de l’École du Louvre en histoire des arts et muséologie. Elle est auteur d’un ouvrage superbe « Art et chasse » aux éditions du Gerfaut.

La rédaction vous conseille :

—> Le roi du civet

—> Sens caché.

ANNONCES

Les dernières actualités

ANNONCES

ANNONCES