La viande de gibier à l’honneur : avantages, défis et impact sur l’avenir de l’alimentation
Valeur sûre
- Denis Plat
- mars 17, 2021
Par Anne Chevée
Bien que reçu à l’Académie comme peintre d’histoire – classification alors jugée supérieure aux autres – Jean-Baptiste Oudry (1686–1755) préféra se spécialiser dans les natures mortes et les compositions animalières, plus lucratives.
Une orientation peut-être guidée par des considérations économiques au début de sa carrière. On rapporte en effet qu’au lendemain de ses noces avec une de ses élèves, le peintre, ruiné par les dépenses des festivités, aurait été sauvé de la misère par une dame qui lui fit peindre des serins qu’elle adorait.
Très vite, Oudry écartera les animaux utiles et domestiques – vaches, poules, cochons, moutons et autres vulgaires habitants de la basse-cour – pour se limiter aux animaux que l’on chasse, ainsi qu’aux chiens qui servent à les chasser. Un choix calculé qui lui ouvrira les portes d’une clientèle aisée.
Chien gardant du gibier mort – Jean-Baptiste Oudry – 1753 – Metropolitan Museum of Art, NY, US
Jean-Baptiste Oudry (French, Paris 1686–1755 Beauvais) Dog Guarding Dead Game, 1753 Oil on canvas; 25 1/2 x 31 3/4 in. (64.8 x 80.6 cm) The Metropolitan Museum of Art, New York, Purchase, 1871 (71.89)
Anne Chevée – ART&CHASSE Chassé-croisé – Editions Gerfaut
Pour en savoir plus :https://arthist.typepad.fr/artchasse_chasscrois/
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