La viande de gibier à l’honneur : avantages, défis et impact sur l’avenir de l’alimentation

Le sous-titre de cet article pourrait être, un vétérinaire en colère. J’aime la Chasse a rencontré Pascal Briday, vétérinaire à Cluny qui, en solidarité avec les éleveurs, a décidé de mener le combat contre la présence du prédateur dans cette région d’élevage.
Vétérinaire depuis de nombreuses années dans cette région d’élevage Pascal Briday souligne fort justement qu’il y a une certaine incohérence, voire une incohérence certaine entre la volonté de protéger le loup à tout prix et les incitations faites aux éleveurs pour qu’ils pratiquent un élevage extensif. Quand un éleveur s’installe, souligne-t-il, la présence du loup n’est pas prise en compte financièrement. Certains éleveurs sont donc au bord de la faillite, d’autres abandonnent. Comment concilier cela avec la volonté de pousser à l’installation de jeunes agriculteurs, de développer le tourisme et de maintenir une activité économique indispensable à notre pays, sauf à décider d’importer notre viande de l’autre bout du monde ?
Il s’occupe aussi de faire faire des analyses génétiques sur les animaux attaqués. Elles sont faites par un laboratoire indépendant allemand. Celles qui concernent les attaques de Flagy montrent qu’il y aurait 3 animaux, un loup d’origine italienne, un hybride et un loup balte. Nous sommes bien loin de la version officielle…
A la fin de notre entretien, le docteur Briday nous déclaré avoir créé une association pour un département sans loup. Il invite tous les gens concernés par l’avenir de la filière à le rejoindre mais aussi tous ceux qui veulent pouvoir continuer à vivre dans des campagnes qui ne seraient pas transformées en parc national où aucune activité humaine ou presque ne sera tolérée.
« L’objectif de cette association est de développer l’agriculture paysanne et la biodiversité ce qui est incompatible avec la présence du loup. »
Docteur Pascal Briday, vétérinaire
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