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Les écolos veulent détruire une bergerie.

Un berger, François Cerbonney, qui élève des moutons de prés salés, est condamné par la justice à détruire sa bergerie installée dans la baie du mont Saint-Michel suite à une plainte de Manche nature, une de ces nombreuses associations de khmers verts qui veulent transformer nos campagnes en musée.

Le berger ne détruira pas sa bergerie.

Le 19 février 2021, le tribunal de Coutances ordonne à François Cerbonney de détruire sa bergerie avant le 19 avril sous peine d’une astreinte de 150 euros par jour de retard. L’association Manche nature a porté plainte contre cet éleveur qui a construit dans une zone classée « espace remarquable », une des appellations les plus strictes en matière de protection de l’environnement. François Cerbonney décide alors de ne pas appliquer cette décision de justice. Il créée une BAD (bergerie à défendre) et déclare :

Je ne peux pas détruire ma bergerie en ce moment, c’est la période où les agneaux sont en train de naître.  Je préfère aller jusqu’au bout et garder mon outil de travail quoi qu’il en coûte.

François Cerbonney

Il est soutenu par un collectif qui regroupe riverains, agriculteurs et élus locaux. Une collecte, qui rencontre un grand succès, est lancée pour l’aider dans ce bras de fer. Christiane Horel, présidente du comité de soutien déclare : « De tout temps, ce sont les moutons qui ont entretenu la baie. C’est un comble de vouloir l’en éloigner pour des raisons environnementales… Et on se rend compte que l’histoire touche bien au-delà de la baie. Il y a des gens des Pyrénées ou encore d’Ardèche qui nous ont contactés pour faire un don et nous dire leur soutien. »

Un exemple de ce que veulent les écologistes radicaux et Barbara Pompili.

Cet éleveur est un des premiers à subir les conséquences de la transformation de notre pays en réserve. Bien sûr, il faut protéger la nature et préserver l’environnement. Nous les chasseurs, sommes les premiers à vouloir une nature protégée des agressions. Cette nature doit être accueillante pour la faune, la flore mais aussi pour les humains ; en particulier pour ceux qui y travaillent comme les agriculteurs et les éleveurs. Il n’est pas question de les empêcher de nous nourrir et de faire vivre nos territoires. La campagne française est façonnée par l’homme depuis plus de 2000 ans, c’est ce qui a donné nos paysages si harmonieux et si variés. Des cultures en terrasses provençales au bocage normand en passant par les vignobles du Beaujolais, la France est riche de cette palette mais surtout des hommes et femmes qui y vivent et y travaillent. Car c’est bien de vie qu’il s’agit ; madame Pompili souhaite que 14% du territoire français soit placé en « zone de protection forte » où la présence humaine serait limitée voire interdite. Donc plus de moutons de prés salés ? Donc encore une de nos traditions qui va disparaître ? Dès les XI° siècle, les moines de l’abbaye en faisaient mention. Manche nature et leurs amis risquent de tuer ce que des siècles de travail et de passion ont créé.

J’aime ce pays, et j’aime y vivre parce que j’y ai mes racines, ces profondes et délicates racines, qui attachent un homme à la terre où sont nés et morts ses aïeux, qui l’attachent à ce que l’on pense et à ce que l’on mange, aux usages comme aux nourritures, aux locutions locales, aux intonations des paysans, aux odeurs du sol, des villages et de l’air lui-même.

GUY DE MAUPASSANT – Le Horla

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