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L’ OFB ne compte pas les loups, il les suit…

Les éleveurs et les chasseurs seront ravis d’apprendre que l’OFB ne fait pas de comptage mais juste un suivi. Énorme différence !

Ce n’est pas qu’une différence de mots, c’est une différence fondamentale

Le directeur général de l’OFB, Loïc Obled nous annonce officiellement que les chiffres de loups que l’OFB nous assène depuis des années avec le plus grand sérieux, voire avec une certaine morgue, ne sont pas des comptages mais juste le résultat d’un « suivi« …

Tous les observateurs attentifs et sérieux le savaient déjà, les calculs de l’OFB ne sont pas des calculs mais des… estimations. Le problème est que ces chiffres fantaisistes sont ceux qui servent de référence. En particulier lorsqu’il s’agit d’effectuer des tirs létaux. Ceux-ci sont autorisés dans la limite d’un pourcentage calculé à partir des chiffres de loups en France. Il ne faut donc pas s’étonner que la situation soit « légèrement » différente sur le terrain que dans les bureaux des hauts fonctionnaires et des agents de l’OFB. Comme par hasard, ces chiffres basés sur des calculs au « doigt mouillé » sous-estiment le nombre de ces prédateurs. La politique de ré-ensauvagement voulue par le ministère de la transition écologique et mise en oeuvre par l’OFB implique ces manipulations.

Les éleveurs et les chasseurs le constatent sur le terrain. La carte européenne de prédation de Bruno Lecomte le prouve ; les populations de loups sont bien plus nombreuses en France que les chiffres officiels ne le disent.

Voir : carte européenne de prédation

Une politique inconsidérée et pour laquelle nous ne sommes pas consultés

Cette politique a des conséquences humaines, économiques et environnementales extrêmement graves.

Il y a tout d’abord la mise en danger de toute une filière économique. L’élevage est la première victime. Les éleveurs ne peuvent rien contre le prédateur, contrairement à ce que disent les « spécialistes » (Marc Landry en tête). La situation n’est d’ailleurs pas meilleure à l’étranger, contrairement à ce que disent les adorateurs incompétents du loup. Italie, Suisse, Espagne, Belgique, Allemagne sont confrontées aussi à ce problème. A titre d’exemple, la carte européenne de prédation est une collaboration entre éleveurs français et suisses qui avaient assez des … (j’allais dire mensonges), des estimations de l’OFB.

Le loup, présenté par ses fans comme un ami de la biodiversité est en fait une calamité pour celle-ci. Les mouflons ont presque disparu de certains massifs alpins, les chevreuils, les cerfs paient un lourd tribut aussi. Évidemment, un prédateur qui n’a pas de prédateur ne peut que commettre des dégâts irréparables.

Sur le plan humain, il faut prendre en compte la détresse des éleveurs. Certains abandonnent, d’autres peinent à gagner leur vie car les indemnisations ne couvrent qu’une partie des pertes occasionnées. Le loup n’ayant plus peur de l’homme s’approche maintenant dangereusement des zones habitées. Certains animaux domestique (chiens et chats) sont d’ores et déjà morts au champ, d’honneur du ré-ensauvagement. En Suisse, dans le canton des Grisons, un maire conseille aux enfants de rester groupés et de faire du bruit en allant à l’école. A quand le prochain petit chaperon rouge ? Enfin, certains secteurs sont maintenant déconseillés pour les randonnées. Le tourisme aussi est atteint.

Intervention de Loïc Obled, directeur général de l’OFB

Vous remarquerez que monsieur Obled essayer de partager la responsabilité de cet échec en mettant en cause d’autres acteurs tels que les éleveurs et les chasseurs. D’ailleurs, ces derniers, excédés par les méthodes de l’OFB, ont bien souvent quitté les commissions loup départementales.

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