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Les incendies des Maures aggravés par le dogmatisme vert ?
- Denis Plat
- août 20, 2021
L’incendie de la plaine des Maures a ravagé 8100 hectares en moins de 72h selon la préfecture du Var. « La réserve naturelle de la plaine des Maures a été dévastée pour moitié » estimait mercredi la directrice adjointe de l’OFB, Concha Agero. Mais pourquoi cet incendie a-t-il pris de telles proportions ?
La réserve naturelle de la plaine de Maures.
Elle a été créée en 2009 pour limiter la disparition d’espaces naturels riches en faune et flore. Le site de la réserve nous apprend que « Les principales menaces pesant sur la plaines (NDLR : la faute d’orthographe n’est pas de nous mais vient du site…) des Maures sont la consommation prévisible d’espace liée à l’extension urbaine et aux infrastructures, le risque incendie accentué par la localisation périurbaine du secteur, le changement des pratiques agricoles qui s’intensifient de plus en plus et le développement anarchique des activités de pleine nature. » La réserve compte 241 espèces protégées, combien ont survécu ?
Le dogmatisme vert à l’oeuvre.
Cela part d’une bonne intention mais la réalité est toute autre. La mise en oeuvre de ce projet semble avoir été confiée à des personnes dogmatiques pour qui toute intervention humaine dans la nature est une hérésie. A preuve cet extrait du plan de gestion qui nous apprend que la création de pares feux « n’est pas systématiquement compatible avec les enjeux de conservation »… Par contre, ce qui est systématique dans le sud de la France, c’est que les incendies doivent être limités par les coupes et des pares feux sinon c’est la catastrophe. Le refus du pacage des troupeaux qui débroussaillaient ces zones a aussi contribué au développement d’une végétation parfaite pour servir de comburant aux incendies. Mais cela semble inconcevable pour certains esprits embrumés par une idéologie selon laquelle toute intervention de l’homme est mauvaise. Résultat, la moitié de la réserve est partie en fumée avec toute la richesse qu’elle contenait. Bien entendu, nous ne disons pas que l’incendie est dû à cette gestion surprenante, nous disons simplement que ses conséquences ont été aggravées par cette gestion idéologique qui refuse de prendre en compte l’expérience et les leçons de nos anciens qui, eux, savaient que l’homme est utile.
La directrice de la réserve n’est certainement pas la seule à blâmer mais comment arrive-t-on à ce poste avec une licence d’histoire ?
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